Un duel au sommet ! [Dante vs Nepenthes]

Plutôt une sale journée, des papiers, toute la journée, trier, encore, toujours pendant plusieurs heures, signer, sûrement l'occupation la plus embêtante au monde, la plus énervante et la moins relaxante. Vous pouvez donc maintenant aisément vous imaginez l'état dans lequel Nepenthes se trouvait après toute une journée plongé dans l'administration. Grandement irritable, sur les nerfs, prêt à exploser. Il avait besoin de détente et de calme et pour satisfaire à ce besoin il connaissait un petit endroit calme, entre montagnes et mer, une petit plage aux bordures herbées, au sable fin parsemés de quelques rocailles, un endroit pour s'allonger dans le sable et écouter le bruit des vagues se fracassants sur les rochers ou la plage elle même, amenant emportant des grains de sables. La nature. Ou bien aussi se poser au bord d'une des falaises et contempelr la mer et le couché de soleil. Couché de soleil qui n'allait pas tarder par ailleurs.

Nepenthes se dématérialisa pour rejoindre son hall de paix et de calme, porter par le vent, moment de détente et de liberté, dans l'élément le plus présent pouvant aller n'importe où même dans les plus petits recoins, une impression de liberté telle ça calme les nerfs, du moins ça commence. Se rematérialisant non loin de la plage, dans un sentir dans l'herbe il commença une petite marche pour se calmer, des pas, la tête vide, le vent marin contre la face soulevant et agitant les cheveux, libres. Soudain le Kazekage aperçu une silhouette sur SA plage, s'approchant à l'allure de ses pas réguliers il distingua juste du rouge puis de sa voix, légèrement irrtée cepandant mais tout de même assez... dénuée d'émotions il l'interpella :

« Que fais-tu sur MA plage espèce d'énergumène. »

[scuse c'est court mais bon x)]

« Et merde, ça me saoule ! »

Un bruit métallique lourd retentit avec fracas en tombant sur la table. Une chaise se tira brusquement dans un grincement léger. Après s’être écartée, la silhouette laisse découvrir deux masses métalliques sur la table, en pièces détachées. Ca ne ressemblait pas à grand-chose. Sur la droite de la table, des plans, assez ancien, rongés par le temps et les nuisibles. Ils paraissaient plutôt complexes. La silhouette s’étala dans le grand lit double qui était derrière la table. Un homme plutôt bien bâti, aux cheveux blancs et aux yeux bleus, les traits crispés par la frustration. Il avait étendu les bras avant de les fermés par les mains sous sa nuque. Il regardait hostilement le plafond, comme s’il était la cause de son malheur. Il s’efforçait de penser positivement. Jusqu’à ce que son visage apparaisse devant lui, fermant doucement les yeux, s’apprêtant à l’embrasser. Il souris en voyant cela, et se releva. Il repris sa chaise, et les deux crosses métalliques. La simple vision de ce visage, l’émotion qui le traversait, la sensation de ses lèvres lui suffisait à reprendre son labeur.

Pendant plusieurs heures, éclairé par la lumière du soleil, Dante se maudissait d’avoir eut une telle idée. Les cliquetis résonnaient encore dans sa tête, même s’il ne faisait rien. Il avait deux fichues pièces qu’il n’arrivait pas à parfaitement emboîter, et dont il ne connaissait pas l’utilité. Et il avait suivit ses plans à la perfection. Alors, Diable, que manquait il ? Qu’y avait il en trop ? La frustration le gagnait à chaque fois qu’il essayait, ne comprenant nullement ce qui clochait. Il avait démonté et remonté ces inventions mille et une fois, sans ne jamais comprendre, et toujours d’une manière différente. Il repensa donc à tout le mécanisme. Ces deux pièces semblaient en trop. Il passa une nouvelle demi heure à fabriquer son engin, et cette fois ci, en ne plaçant pas les pièces. Il essaya son nouveau joujou. Tout semblait aller, bien qu’il n’y avait pas de détonation comme expliqué sur le plan. Et un boîtier métallique manquait à l’appel. Il s’empressa de remplir ce boîtier avec de petits kunai légèrement rond. Que pouvait bien être cet engin, et à quoi servaient les kunai minuscules ? N’importe quel ninja rigolerait en voyant de si petites armes. Dante observa son engin sous tous les angles. À la lumière et à l’ombre, en haut et en bas. Elle semblait parfaite. Il fallait maintenant la faire fonctionner. Mais comment faire partir le projectile ?

« C’est tout con en fait. Un peu de chakra et… »

Dante parlait tout en agissant. Ainsi, il n’eut le temps de terminer sa phrase que trois projectiles s’enfoncèrent dans le mur à sa gauche, sitôt qu’il eut appuyé sur une petite gâchette. Il déposa son arme sur la table, et s’approcha du résultat. Les kunai avaient été écrasé sous l’impact. En même temps, il n’y avait qu’un mètre de distance. Le trou était plutôt gros. Deux fois le diamètre du projectile. Il se retourna vivement pour voir son arme, et plusieurs fois de suite, regarda successivement son arme et les trous dans le mur. Il se rua sur sa chaise pour construire la seconde arme. Il fit comme précédemment, en ôtant les deux pièces, et chargea l’arme à l’aide du boîtier métallique. Cela alourdissait grandement la chose, mais ça ne dérangeait pas le Raikage. Désormais, il avait deux armes supplémentaires à son panel. La première, sombre, confortable. Le canon est légèrement plus large et long. Ainsi, les tirs seront plus droits. L’arme pour la distance. La seconde, blanchâtre, plus lourde, plus sensible, plus maniable. La cadence de tir est plus grande. Deux armes magnifiques conçues selon des plans datant de plus de 150 ans. Deux armes parfaites, conçues pour les cas extrêmes. Deux armes meurtrières. À peine réalisées, Dante y était déjà attaché. À tel point, qu’il leur fallait des noms. Les armes étaient posées sur la table, inclinées à 35°, les canons se faisant face. Dante les regardait, réfléchissant intensément. Il pris un peu de recul, et reconsidéra ses deux créations. De là où il était, il ne voyait que le blanc et le noir.

« Avec vous je jouerait le Requiem…Ebony et Ivory… »

Son humour l’avait aidé. Encore une fois. Dante saisit son manteau rouge, et l’enfila. Il avait envie de les étrenner. De voir quels étaient les défauts, ce qu’il manquait. Il avait déjà modifié sa veste de façon à accueillir ses deux nouveaux jouets. Il plaça les deux armes dans des poches prévues à cet effet, embarqua avec lui d’autres boîtiers métalliques. Chacun de ces boîtiers peut contenir jusqu’à 15 petits projectiles. Avec 4, il devrait en avoir suffisamment pour affirmer sa supériorité. Il était prêt. Il embraqua son épée, sa pochette ninja, et sorti de chez lui.

[Plus tard…]

Des oiseaux criards, le vent faisant frotter les feuilles d’arbres. L’herbe qui se faisait emportée, les montagnes sifflantes et le remous des vagues. La silhouette caractéristique de Dante se tenait devant les vagues, face au soleil couchant. Un crabe marchait non loin de lui, dans son habituelle danse latérale, en faisant claquer ses pinces. Les oiseaux plongeaient dans l’eau salée de l’océan pour y saisir un amuse gueule, ou une plus grande proie. Dante regardait le soleil aller de l’autre côté de la terre. C’est dans ces moment qu’on se demande ‘Qui va-t-il éclairer de sa lumière bienfaitrice ? ’ Encore quelque chose à faire tiens. Explorer le monde. Dans son entièreté. Ca ne doit pas être aussi simple. Un vent soudain se leva, et plus loin, un homme apparut dans le sable fin de la plage. Il s’approcha alors de Dante.

« Que fais-tu sur MA plage espèce d'énergumène. »

Voilà qui est très…Parlant. Mais le ton dégagé d’émotion, calme, et pourtant autoritaire, utilisé ne pouvait être qu’à une personne.

« Hooo ! Kazekage kuuuuun ! Qu’est ce que tu fais içi ? »

La silhouette... pile le personnage qui est plus qu'agaçant lorsque que l'on est sur les nerfs. Le Raikage, le vieillard puéril, LA personne la pire dans cette situation. Une personne que l'on doit politiquement respecter, une personne amusante quand on est d'humeur, mais ses paroles sont vraiment superflues pour quelqu'un voulant se calmer. Nepenthes leva les yeux au ciel, discrètement, pour une fois les signes de ses émotions actuelles ressortaient, un peu, n'exgaérons rien non plus il reste lui même. Un rictus s'installa sur le bord de ses lèvres, une pointe d'agacemment, regardant autour de lui écoutant, essaynt de se calmer intérieurement. Les oiseaux chantaient. Du moins on appelait ça comme ça cet espèce de cri énervant, les herbes s'entrechoquaient et à ce moment là agaçait.

"Raikage-kun, j'aurais bien dit que ce serait un plaisir, mais ce n'est pas le cas, une surprise, plus ou moins déplaisante tout de même oui. Tu n'as aucun droit d'être sur cette plage, c'est MON terrain, je te demanderais simplement de partir sinon..."

Une suspension, très significative cepandant. Un blanc s'installa, si l'on était dans un film la camréa tournerait autour des deux personnages, le Raikage à la robe rouge et aux cheveux blancs dans le vent côtier, et l'écharpe rouge et les cheveux du Kazekage virevoltant pareillement dans ce même vent, élément, rappelons le, fondateur et associé sur cette plage exquise au sable qui, comme nous le savons tous est associé à la famille, au clan du Kazekage-sama, héritier du Gondaime Kazekage. Mais dans ce même film il faut un "tout à coup" ce qui arriva assez vite, Nepenthes, agacer par un oiseau perché non loin fronça ses sourcils fins, et d'un geste grâcieux envoya un shiruken dans la gorge du volatile qui tomba dans un bruit sourd. La Raikage était prévenu par la même occasion, il ne fallait surtout pas énervé le Kage de Suna dans cette heure du début de soirée sinon cela annoncerait inévitablement un combat.

La tension montait sur cette plage atypique dans le pays du vent. Le vent cessait de souffler, opprimant les poumons des spectateurs (les rpgistes ^^). Dante ne bougeait toujours pas face à son interlocuteur. Le Kazekage était de très mauvaise humeur et n'aimait pas savoir qu'un "ennemi potentiel" se trouvait sur son territoire. Quelques menaces... Dante ne les a pas réellement aimée. Il lui avait dit "Raikage kun". Ne lui a-t-on jamais appris à respecter ces aînés. Il lança un shuriken sur un oiseau criard. L'oiseau tomba à terre en se débattant un peu. L'effet des nerfs sans aucun doute. Mais pour Dante, c'était là une déclaration. Une invitation plutôt à combattre. Cela fit sourire Dante. Il n'avait jamais eu de bol dans sa vie. Et aujourd'hui cela ne faisait pas exception. Le Kazekage n'était pas content. Du tout même. Alors, comment le mettre plus en rogne qu'il ne l'est. À cette pensée, Dante ne put s'empêcher de sourire. Il en crevait d'envie. juste le taquiner pour qu'il lance la première offensive.

-Ben pourquoi tu le tue? C'est parce qu'il est plus recouvert que toi, sac d'os?

Ho oui. Bien insultant, bien énervant. L'offensive était lancée, et Dante voulait rester sur cette plage. Si ca devait être fait, ca sera fait. Coûte que coûte. Sachant que la plaisanterie suffirait à créer le chaos. Il se saisit de ces deux nouveau bijoux, d'un geste lent et insolent. Il n'avait toujours pas regarder le Kazekage en face. Il les fit tourner entre ces doigts, et dans un claquement de cuir (son manteau), il pris une pose de combat. Ebony, dans sa main gauche, le bras tendu. Par dessus, le bras plié, avec Ivory au bout.

-Tu aimes la musique?

Oui une tension insoutenable, un énervement grandissant, un Raikage puéril, agaçant, mettant très facilement sur les nerfs. En face, comme sur une scène de cinéma le Kazekage, l'écharpe rouge dans le vent, le sable tourbillonnant autour des deux personnages, l'un de dos face à l'autre dans une insulte par rapport à leur grade respectif. Pour la première fois nous voyons oeuvrer un phénomène rare sur la personne de Nepenthes, ses veines, au niveau de ses tempes ressortaient, ses sourcils se fronçaient, un rictus malveillant s'installait clairement, il se retenait encore de geuler, ça se voyait parfaitement. Dante allait dégerpir de cette plage, et le chef du clan Ooramada ferait tout pour que cela se fasse, même en venir aux « mains ».

« Le sac d'os, il t'emmerde, papy sénilopuéril. »

Vous l'aurez compris, Nepenthes était sorti de ses gonds, sûrement la première fois depuis... une génération, au minimum... voire peut être plus. Le kazekage décroisa les bras et se mis en garde. Une garde solide, détendue, digne des meilleurs artistes de self defense qui existe. Des appuis bien ancré, le regard vide ayant une vue panoramique, les sens en alerte, une vraie démonstration pour les pseudos spectateurs, si le Raikage allait se défendre ceux qui orait la chance de regarder le duel pourrait faire un bond en maîtrise de ninja.

« Je vais aimer la musique de ton agonie. »

Pile à la fin de ces mots, il brandit sa main en avant et le sable de la plage, juste devant Dante, se mit en action, il forma rapidement un main de sable, lié solidement, qui fonça vers le corps du Raikage, face à lui, commençant à chopper ses bras.

Et voilà le travail! Voilà l'art et la manière d'énerver un Kage. L'insulter, le taquiner lui pointer un défaut en pleine face et BAM c'est l'explosion. Les choses sont encore plus facile quand cette personne est déjà bien à fleur de peau. Le pauvre Kazekage faisait son devoir avec trop d'acharnement. Il se laissait lentement aller dans l'horrible enfer des papiers. Ce qu'il y a de plus stupide, c'est qu'un papier, ça s'égare, ça se fait voler, ça se fait emporter par le vent, ça brûle, ça se déchire...Pourquoi s'emmerder inutilement, donc? Au bout du compte, Dante le comprend. Il sait à quel point c'est énervant de s'occuper sans arrêt de foutues morceau de papelard. Les hommes ne font donc plus attention à la nature? Chaque feuille est un arbre bon sang!
Ce qui était marquant, c'est que Nepenthes, le Kazekage semblait trop attaché à ce poste. Normal qu'il pète un plombs pour des broutilles. Dante sait comment se défouler lorsqu'il ne peut pas sortir pour se battre. Chose qui n'est pas arrivée depuis des siècles... Il suffit de hurler et d'insulter un subordonné en montrant du doigt son incompétence à servir un soda. Quand il y a trop de mousse, c'est ce que Dante fait. Ou alors demander à un jounin de récurer les toilettes de l'académie à la brosse à dent. C'est ce que Dante a fait lorsqu'il y a eu une épidémie d'intoxication alimentaire chez les enfants, manifestée par une belle gastro-entérite. Enfin...Ce Kage ne sait pas s'amuser comparé à l'Homme Rouge, l'Immortel Raikage sama.

Trop content d'avoir énervé le Kazekage, Dante contemplait ses chefs-d'œuvres, sans écouter la moindre parole de son interlocuteur. Il n'en n'avait pas envie. Il se doutait que ca serait des insultes ou des menaces. Ce que par contre il ne se doutait pas, c'était que cet homme savait jouer avec le sable. Une main gigantesque formée de ces petits, microscopiques gravats s'était formée suite à un geste du Kazekage et avait tenté de frapper Dante. Ce dernier esquiva simplement, en réflexe, et rangea Ebony et Ivory.

-Tu m'excuseras, mais je n'ai pas pensé à prendre mon seau et mon râteau.

Sur cette petite remarque à l'humour vaseux, mais typique de Dante, il se saisit de son épée, et découpa les doigts de la main de sable avant de s'en prendre au Kazekage, en courant sans réellement réfléchir. Savoir qu'il maniait le sable signifiait qu'il était potentiellement un descendant du cinquième Kazekage. Peut être même qu'il abrite le même monstre que ce même Godaime, jadis. Dans tout les cas, Dante se sentait confiant vis à vis de l'issue du combat.

Voilà tout ce qu'il fallait pour déclencher un combat, une petite attaque pour le lancer, sans se fouler, connaître un peu son adversaire est un avantage de taille, c'était certains que le Raikage allait commencer en douceur pour s'amuser, du genre... bah foncer une épée à la main. Son adversaire était trop content d'avoir énerver le kazekage qui restait pourtant très lucide, les deux adversaires connaissait bien les combats, et ce n'allait pas être els humeurs rares du kazekage qui allait le changer en combat. Pour prouver ces dires lorsque le combat s'entama il retrouva un calme et uen face impassible, regardant avec attention les mouvements du Raikage. Heureusement qu'il n'était pas informé sur les techniques de Nepenthes... couper les doigts, comme si cela servait à quelque chose, une paume était bien suffisante pour chopper quelque chose quand on parle de sable... comme un pied, d'un personne qui cours.

« On dirait que tu as aussi oublié ta canne papy, tu cours plus très bien. »

Suite à ses mots la paume de main laissée derrière Dante s'activa et engloba un des pieds de Dante en pleine course et se refermant avec le poing du Kazekage, choppant avec force la cheville du pauvre Raikage d'un âge... heu d'au moins une génération de plus que le maître du village caché du désert. Forcément le Raikage n'allait pas continuer sa course normalement et anticipa donc avec une provocation :

« Eh beh, on marche plus normalement ? La retraite est proche mon vieux. »

Suite à ça il invoqua deux clones spéciaux, puis bougea lui et ses clones à toute vitesse comme dans le jeu où l'on cache une balle sous des gobelets que l'on fait bouger, mais là c'est dans le feu de l'action, ils sont assez éloignés les uns des autres et impossible à suivre tous les trois.

Le fait de couper les doigts de la main sembla futile. Oui, totalement inutile. Nepenthes s'en marrait bien, en lançant une vanne idiote au Raikage. Dans sa course, Dante fut rattrapé par la paume de sable et elle lui attrapa la jambe, limitant grandement ses mouvement. Dans un réflexe défensif, et instinctif, Dante trancha une nouvelle fois le sable, à ras de sa jambe. Le sable éclata, crachant les minéraux brisés et microscopiques. Le geste se prolongea en un tour complet du corps du Raikage, et l'épée trancha encore une fois la paume de sable. Il était enfin libre. Lorsque ses yeux revinrent sur le Kazekage, il n'était plus seul, mais avait créé deux clones. Deux copies conformes de lui même. Il y avait bien plus de trois mètres en chacun d'eux. Pourquoi? Essayaient-ils d'encercler Dante?

Plus le choix, il fallait agir derechef. Le Rouge Éternel brandit son pistolet noir, une arme de sa fabrication. Il était quasiment impossible que quelqu'un connaisse les pouvoir d'Ebony. Il pressa la gâchette, lâcha un peu de chakra, une seconde seulement. Trois projectiles, des sortes de petit kunai ronds, et légèrement pointus au bout sortirent dans une détonation clair, résonnante et légère. Les trois projectiles que nous appelleront balles ou bastos convergeaient chacune sur sa cible. La vitesse était telle, qu'il est presqu'impossible de voir la balle. Sauf peut être pour un Kage ou un Sharinganshi. Au contact des Nepenthes postés à l'extérieur de la formation, des explosions. Du sable se souleva sous les déflagrations, créant ainsi un nuage de sable. Dante n'arrivait pas à voir s'il avait touché le Kazekage en pleine tête comme il l'avait prévu. Tant pis. Il repris sa course vers son adversaire, cette fois ci en composant des mudra, son épée calée sous son épaule. La série se conclut par le signe du serpent...

...Et rien. Absolument rien ne se passa. C'était prévu. Dante ralentit sa course, laissant échappé un juron.

-Et merde!!

Il repris possession de son épée, et sa course continua dans un hurlement tonitruant.

Il fallait bien avoué que le Raikage parut un peu déstabilisé de la main et des trois Nepenthes, cela donna énormément de satisfaction au Kazekage qui se concentra sur la suite des opérations. Mais qu'elle fut sa surprise de voir cette... chose que le Raikage sortit, trois petits projectiles volant vite, très vite, trop vite. Des petits kunais ronds,, mais avec la vitesse ça avait de grand chance de faire mal, très mal. Le Kazekage avait très peu de temps, le projectile arrivait vers lui, vers sa tête, son visage, sa rapidité lui permis de se déporté, mais le haussement de son épaule gauche, due à la déportation pris le projectile, il broyit un des os lui servant d'armure, puis tapa l'armure de sable qui se fissura, et se planta ensuite dans sa peau.

*Putain c'est quoi cette merde ?*

Encore une fois très peu de temps et l'action partit comme une réflexe, il balança à terre une capsule de fumée, pour faire croire que le Nepenthes du milieu était lui aussi un clone, pour semer le doute dans l'esprit du ninja rouge, suite à ça le Kazekage s'enfuit d'un très à travers la fumée dans les arbres périphériques de la plage, dans l'ombre, le silence. Il observait le Raikage depuis sa cachette guettant ses mouvements. Il faisait des signes... pauvre imbécile, si il savait où le Kazekage était. Suivit d'un et merde... avait-il loupé son justu ? Non, pas lui, pas Dante. C'était un Kage, il y avait quelque chose qui clochait, il devait avoir mal à la patte mais sans plus, du bluff, voilà ce à quoi ça ressemblait.
Avant de passer à l'assaut, Nepenthes devait enlever ce truc... n'importe qui aurait crier de douleur lorsque ses propres doigts s'enfoncent dans uen plaie pour retirer un petit kunai, pas lui. Une fois fois accompli, comme pour réparer, du sable s'engouffra dans sa blessure, le temps du combat, pour que cela ne le gêne pas. Qu'avait encore le Raikage comme surprises ? Il fallait quand même agir...
Rapidement le Kazekage composa des signes... il visait une zone bien précise, non pas le Raikage, il s'en douterait trop facilement, il n'attendait que ça. Non le nuage de fumée n'était pas dissipé, le Raikage fonçait sans regarder ses pieds et ne pouvait voir le sol à l'endroit de la fumée.

« Doton... Yomi Yuma »

Chuchoté dans un soufflement de l'air, imperceptible, même pour le Raikage, le kazekage ne s'étant même pas entendu. Juste après une mare de boue bien lourde s'installa dans la fumée, prête à recevoir le plongeon du Raikage.

*Cours l'éclair rouge, cours.*

Le sable emmerdait vraiment le Raikage, sur cette plage. L'explosion des clones avait soulevé un voile de mystère sur la position du Kazekage. Impossible de voir ce qu'il s'y passait, s'il était debout, où s'il s'était pris la balle en pleine tête. Tout ces fichus grains de sable. Et d'ailleurs...Attends une seconde. Il n'y avait pas eu deux explosions, mais trois! Qu'est ce que cela signifie? Pour en avoir le coeur net, Dante continua sa course jusqu'au voile de sable. Ses yeux étaient plissés pour éviter qu'un grain n'aille dans son oeil et ne le gêne. Dante disparût alors dans ce nuage de poussière et de sable.
Sitôt qu'il posa un pied à l'intérieur, il s'enfonça. Pas comme il s'enfonçait normalement dans le sable. Non, comme dans des sables mouvants ou de...Oui, c'est ça, de la boue. Le nuage de sable se dissipait laissant apparaître un marécage de boue. Dante avait les pieds dedans, et coulait lentement. Il essayait de tirer ses jambes de ce bourbier mais sans succès. Il fallait donc trouver un autre moyen. Il bloqua son épée sous son épaule, et se saisit de ses deux revolver, tout neuf d'aujourd'hui. Quelle serait la déception s'ils passaient hors d'usage après quelques heures? Le travail avait été trop long, trop difficile, et le résultat trop plaisant pour les laisser disparaître dans ce marécage. Ses deux mains libres à présent, il s'empressa de composer une série de mudras, et l'acheva par le signe du serpent. Une fissure de couleur mauve, sombre, apparut alors à plat, sur le marécage. Dante se laissa alors tomber en avant, et traversa la fissure qui s'était élargie pour qu'il puisse y entrer.

Un nouvel univers...Semblable à la terre, le monde en surface. La différence, c'est que celui ci est sombre, noir. On comprend la désolation, la solitude. Le temps s'est arrêté il y a bien longtemps. Pas d'eau, pas d'arbre, pas de soleil. Des rochers noirs, des corps, des âmes, du sang, des cris. Vous l'aurez compris, le paysage à changer pour devenir celui de l'enfer. Le seul, l'unique. Celui ou tout le monde passe à la fin de sa vie. C'est l'oeuvre d'une technique de Dante. Grâce au démon qui vit en lui, il est capable depuis ses dix sept ans de créer un portail inversé vers l'enfer. Dante retira la boue qui était sur ses botte d'un geste nerveux, en secouant la jambe. Il tapa un peu sur son manteau rouge pour retirer le sable qui y était. Ho seigneur, il a même du sable dans les bottes. C'que c'est désagréable. Enfin...Le combat allait être dans ses condition pendant encore longtemps. Autant s'en accoutumer.

The Red Man siffla alors, à l'aide de ses doigts. C'est étonnant, mais peu de gens savent faire ça. Le sifflement résonna dans le vaste univers chaotique. Quelques secondes s'écoulèrent...Au loin, des rires d'enfant, d'une enfant, résonnèrent en un écho envoûtant. Ce rire vous donne le sourire, un sourire niais que vous ne pouvez contrôler. Une silhouette apparût plus loin. Les formes d'une enfant d'une quinzaine d'années. Elle courait, courait, du plus vite qu'elle pouvait, ne s'empêchant de rire joyeusement. Derrière elle, deux ombres se manifèstèrent. Un peu plus menaçantes, mais dégageant de bonnes auras.

-DAAAAANTEEEEEEE!!!!!!

Sa voix cristalline résonna dans la tête de Dante. Il est heureux quand il entend cette petite voix fluette et enfantine. À ses yeux, c'est comme si les anges chantaient. Dans le cas présent ce sont les morts. Cette petite enfant est morte par la faute de Dante. Les deux ombres derrière la gamine se peaufinèrent pour dévoiler deux hommes aux allures atypiques, peu communes, et plutôt grands. L'un porte un katana en ceinture, dans le dos, et une épée large comme une cuisse entre les omoplates. Son visage est effrayant, tant il transpire de mauvaise humeur. L'autre porte un grand poncho sombre, qui ressemble à une cape, et son visage est souriant et serein. Il a un oeil plus clair que l'autre. La petite fille sauta dans les bras de Dante qui la rattrapa par les épaules. Son air enfantin est très trompeur. Avant de mourir, c'était une chuunin du village de la pluie, âgée d'environ 14 ou 15 ans. Elle excellait dans les ninjutsu médicaux. Et excelle toujours cela dit. Ses yeux projetèrent une fureur électrique sur ceux du Raikage.

-Pourquoi t'es pas venu plus tôt?

La question est assez normale venant d'elle. La réponse par contre, la vraie, pas celle que l'intéressé va donné, risque d'être vexante pour la petite Sakura. D'ordinaire, Dante la voit au moins une fois par semaine. Parfois tout les deux jours, quand il a le temps. Il est toujours rongé par le remord. Le regret de l'avoir arrachée à la vie par erreur. Il ne voulait pas la vexer par la dure réalité, ni la déprimer en lui avouant qu'il y avait une autre femme qu'il voyait régulièrement. Sakura est plutôt expressive, mais timide. À force d'années passées à discuter (Cela fait près de 30 ans qu'ils se connaissent), les sentiments d'amitiés de Sakura étaient devenus plus forts...

-J'étais très occupé. J'ai des imprévus...Là j'vais avoir besoin de vos trois.
-Non, sans blague?

Dante expliqua alors la situation. Un Kazekage en colère, une opportunité de se battre, les techniques de l'adversaire. Enfin tout. Ce qu'il y a de bien dans ce monde infernal, c'est qu'une heure passée dans ce lieu de damnation équivaut à 60 secondes sur terre. Ainsi, six minuscules petites secondes s'étaient écoulées sur terre. Le nuage de sable n'avait peut être pas encore disparût. Après explication de la situation, Dante confia sa nouvelle invention à Seishirô, l'homme serein aux yeux vairons.

-Tu vise, tu concentre du chakra dans ta main, tu presse la gâchette. Tu l'utilise en visant la tête ou le coeur de préférence. Ne reste pas appuyé trop longtemps, c'est très sensible. Vous savez tous ce que vous avez à faire.
-J'aime pas le bac à sable
-On va l'attirer vers l'océan. Ses techniques perdront leur efficacité, et Seishirô pourra plus facilement utiliser son suiton.

Dante exécuta les mêmes signes que tout à l'heure, et une fissure se créa dans les airs, presqu'identique à la précédente. Tous s'y engouffrèrent.
L'air est sec et chaud pour les résidents de l'enfer. Ils étaient sous le sable chaud. Dante se releva d'un bon, soulevant ainsi un nuage de sable sur la plage, le camouflant lui et ses amis. Kurogane était assis en tailleur, avec sa grande épée posée sur son épaule, retenue par sa main. Seishirô se relevait lentement, il était encore vouté, les bras pendants. Sakura se tenait déjà prête, cherchant l'ennemi du regard. Dante avait planté son épée dans le sable, et la tenait d'une main ferme. Amène toi, tel était le message.

-Putain, je déteste le sable!

Tout se passait exactement comme prévue, l'éclair rouge de Kumo se jetait dans cette boue, lourde, brune dont on ne se défait pas, une boue faisant office de prison et de geôlière en même temps. Le Kazekage chantonnait déjà, vainqueur, moqueur sa victoire, quelle fut sa déception. Une faille, pourpre, plus foncée même, tournant sur le violet, vous savez ce genre de violet que l'on aime comme teinte pour faire sombre, souvent allié au noir, signe de porte vers des plans assez bizarres. Allongée sur le bassin, telle une couverture, l'étonnement s'affichait, une moue béa sur le visage du kazekage.

* Putain qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! *

Le Raikage disparu dans cette faille, sûrement intemporelle, un autre plan où il cachait on ne savait quoi. Quelles sortes d'abominations allait ressortir, quelles sortes d'armes, de pouvoir le Raikage allait-il acquérir. Ça ne pouvait être la fuite, il était bien trop fier. Ce qui sauvait le Kazekage était le fait que Dante ne savait pas où il était, mais à l'heure qu'il était, ils étaient quittes sur ce point.
Il fallait réfléchir... trouver un moyen, voyager entre les plans n'était pas le fort de Nepenthes, il était plus terre à terre, ou, en l'occurrence, sable à sable pour la boutade. A peine eut il le temps de réfléchir à quoi réfléchir que Dante reparut avec... trois comparses, que le kKzekage avait déjà aperçu une fois en sa compagnie, une gamine aux cheveux roses, le stéréotype de la timide, pleurnicheuse chiante... un nerveux toujours près de ses armes blanches, et un type plutôt mystérieux, stéréotype de l'intello.
Nepenthes voulu du temps pour réfléchir, ils étaient maintenant 4... quel lâche... il invoqua 3 clones, trois, chiffre magique. Il avait une idée derrière la tête. Il jeta un rapide coup d'oeil vers ses adversaires, puis lui et ses clones, sauf un se décomposèrent dans le vent. Eh oui, le Raikage n'allait pas en revenir, plus vraiment de Nepenthes, du moins fallait-il le trouver. Les trois bourrasques partirent survoler le quattuor, et le dernier clone s'avança depuis le bois.

« Tu es si nul que tu dois appeler des renforts... tu es pitoyable, dire que je m'attendais à un adversaire... »

Vive la provocation.

Le vent soufflait fort sur les quatre compagnons. Le sable voletait avec légèreté dans les airs, tentant de s'incruster dans les yeux et troubler la vue. Le sable avait finit sa danse, et tout était parfaitement clair sur la plage du pays du vent. Cependant quelque chose clochait. Il y avait trop de vent. Dante connaissait la technique du Kazekage. il savait qu'il pouvait se changer en vent et disparaître de la vue d'autrui. Mais son chakra ne pouvait être dissimulé. Et surtout cette odeur...Cette odeur de...

-Chi...
-Je sais...On fait comme prévu.

Kurogane se colla à Dante, dos à dos. Chacun avait son épée gigantesque en main, prêts à frapper. Mais qu'allaient ils réellement faire. Nepenthes se présenta à eux, mais personne n'était dupe. Pourquoi avoir créer un clone pour en fin de compte se présenter face à l'ennemi. Personne n'est aussi bête. Il suffit d'un relâchement, et c'est l'hécatombe. L'épée de Dante semblait changer. Elle chauffait, dégageant une chaleur agréable. La chaleur devenait de plus en plus forte, et l'épée rougissait. Il avança son pied, et Kurogane aussi. Leur épée touchait le sol de leur pointe. Et sans crier gare ils se mirent à tournoyer ensemble, criant leur incantation en même temps.

-LE TOURBILLON INFERNAL!!
-LE TOURBILLON DU DRAGON TERRESTRE!!

Ensemble ils tournaient. Sakura et Seishirô se dirigèrent d'un bon vers l'océan calme. L'eau touchait leurs talons dans le remoud perpétuel. La technique que les deux ninja avaient effectué créa une tornade de feu gigantesque. Le vent couplé au feu, le feu attisé par l'air. La chaleur était horrible, et l'aspiration attirait tout ce qui était à sa portée, y compris le clone et les courant d'air. Le sable rougissait lentement, et les quelques déchets, algues et feuilles qui étaient sur la plage furent réduis en un tas de cendre grise qui tournaient dans la grande tornade de feu. Dante et Kurogane étaient toujours collés dos à dos, leurs cheveux voletant au gré des courants d'airs brûlants dégagés par la technique combinée. Qu'adviendra-t-il du Kazekage et de ses clones?

Merde. Voilà ce que pensait Nepenthes à présent, le Raikage ne sous estimait vraiment pas le Kazekage, qu'il n'estimait pas comme idiot pour se montrer à la place d'un clone, deux de ceux ci volaient à basse altitude au dessus du quattuor, lui même volait très haut pour que son chakra ne se sentent quasi pas. DEt le Raikage commença à faire une technique avec le nerveux de Kurogane qui résultat à une grande tempête enflammée. Voilà, merde. Les bourrasques des clones se démtérialisèrent en clone de Npenethes, qui fit des mudras identiquent et finirent, à trois chacun sur un signe. Le dragon. Suite à ça, et juste avant que les deux clones étant bourrasques n'explosent dans la tempête comme des merdes, troois dragons se créèrenet. Depuis la marre de boue une dragon sorti, depuis la moitié de l'air de la tempête qui du ralentir considérablement, un dragon d'air en sortit, et de cette même tempête, un dragon de feu surgit, descendant la température de l'attaque combinée du l'éclair rouge. Les trois dragons fusionnèrent en un seul, formant un dragon de sable rougeoyant qui rugit à sa formation. Celui ci commença à créer, à partir de chakra,d e la boue de l'air et du feu, des boules de sable, visiblement brulante, coupante et contondantes. Celles ci se dirigèrent particulièrement vers le duo Kurogane / Dante, car pour le Kazekage, la jeune fille et l'intello était un moindre danger, et surtout s'affoleraient si Dante en prenait un coup.
Cependant, le kazekage ne s'en sortit pas SI bien, en effet, la tempête est d'air chaud et attira inévitablement le Kazekage, de moindre mesure grâces aux invocations, mais l'air s'humidifia d'un coup, représentant la sueur de Nepenthes à cause de la chaleur, c'était très désagréable, quand on est pas habitué à la sueur. Suite à cela, le kazekage prit la décision de faire ses bourrasques encore plus haut, à l'abri, tout en gardant à l'oeil le combat, et son dernier clone, ayant maintenant juste le reste de chakra nécessaire à son plan suivit celui-ci. En étant attiré vers la tempête assez dangereusement, fit une technique assez spéciale dont Dante saurait assurément comment s'en défaire, mais saura-t-il comment le défaire vite et avec sûreté ?

"Jubaku Satsu"

Le clone disparut et un arbre vitn tenir fermement l'éclair rouge de Kumo, cela devait être la première fois depuis le début du combat où le Kazekage avait l'avantage. Résumons la situation : Kurogane est maintenant dos à un arbre ayant un clone explosif en son sein, et Dante est maintenu par les branches de cet arbre, le dragon de sable fonce, vers le Raikage avec une vitesse assez frappante, certes, l'eau n'était pas loin, encore fallait-il en avoir suffisamment, et savoir comment frapper une autre technique combinée ? Et sachant qu'il a un cloen explosif juste derrière lui. De son côté Nepenthes a sa blessure à l'épaule, certes comblée par du sable pour gêner moins, mais sens affreusement le sang, et maintenant la sueur, ce qui le gêne.

La tempête de feu avait respecté les attentes. Les bourrasques avaient repris leur forme initiales. Le problème reste que les clones eurent suffisamment de temps pour effectuer une technique. Et pas n'importe laquelle. Chacun d'eux avait créer un dragon d'un élément différent, certainement selon les affinités du Kazekage. Feu, terre, vent...Les trois dragons fusionnèrent pour ne créer qu'une seule saloperie. En voyant cela, Dante ne put s'empêcher de sourire. Cette technique devait être l'une des plus plus puissantes de Nepenthes. Cela signifiait donc que Dante lui posait de gros soucis pour en venir là. Le monstre de sable cracha des boules de terres enflammées extrêmement rapide. Aucuns problèmes pour l'homme qu'est Dante. À l'aide d'Ebony, il tira deux fois, ce qui explosa les boules de terres, offrant un spectacle d'artifice de toute beauté. Quel était le regret pour Dante que sa tendre moitié ne puisse voir ce spectacle... Il rangea Ebony...
Et contre toute attentes, Dante se sentir étreignit par quelque chose. Un arbre. Aucun doute, cela ne pouvait qu'être un genjutsu. Quelle vaine tentative de retenir l'Éclair Rouge.

Près d'un siècle...Près d'un siècle passé avec un démon enfoui dans ses entrailles...Il n'en faut pas plus pour comprendre qu'il y avait une harmonie parfaite entre les deux êtres liés par un sceau. Et puis la protection maternelle amplifiait cette harmonieuse entente. Refusant de se laisser piéger aussi ridiculement, Dante ne réagit pas. Nibi le ferais pour lui. L'arbre disparût alors de son esprit, permettant ainsi à Dante de reprendre ses mouvements. Mais il ne bougea pas. Pas même d'un sourcil. Il fallait conserver l'effet de surprise.

Un clone, sans doute explosif lui aussi, était juste derrière Dante, à quelques centimètres. Le crépuscule qui annonçait la venue des ténèbres dans le monde allongeait les ombres. Et cela était tant mieux. À quoi bon avoir une ombre si l'on ne peut même pas s'en servir? Elle était déjà animée depuis un bout de temps, en symbiose totale avec les mouvement du Raikage. L'ombre s'étala sur celle du Raikage, et du clone, allant jusque derrière ce dernier. Le dragon avait entamé sa charge, prêt à écraser la silhouette rouge et immobile, censée être dans un genjutsu paralysant. Dès lors que le dragon ne pouvait plus arrêter sa course, tout se passa très vite. Kurogane et Dante s'écartèrent chacun d'un coté, s'écartant de la trajectoire du dragon. En même temps qu'il partaient, l'ombre de Dante s'anima, et engloba presque le clone du Kazekage pour agir en bouclier. Elle prendrais un sacré coup, certes, mais en quelques minutes, elle aurait recouvrit toute sa force. Le clone ne pouvait donc plus exploser et toucher le Raikage et Kurogane. Le pire des scénarios seraient que la déflagration, censée être plutôt faible, les frappe avec le sable. Dans l'optique ou le dragon pourrait tourner brusquement, les deux bretteur avaient leurs épées en main pour paré à cette éventualité.

*C'était pas prévu ça...*

Le clone de Nepenthes s'assombrit soudainement, juste avant que le duo se sépara en de hors de la trajectoire du dragon, il y avait forcément anguille sous roche, et ainsi Nepenthes ne fit même pas exploser son clone. Le kazekage tournoya dans une tempête de vent descendant droit vers le Raikage, les feuilles mortes s'envolaient, le sable tournoyait et l'attention du Raikage devait se focaliser quelque part, devant, derrière, à droite, à gauche ? Sur le dragon ou même le clone ? Ca devait être dur dans ces cas là. Et soudaine le dragon s'éleva et fit un looping pour se rediriger vers Dante, d'une façon très gracieuse... pour un dragon. Et le sérieux du Kazekage était à son comble, d'un seul coup il sorti de sa forme venteuse, et eut à peine le temps de planter un Kunai dans le mollet droit de l'éclair rouge avant de se faire éjecter par effet de fronde.

*Merde, j'avais oublié ça*

Puis il s'échoua derrière la position du clone, et d'une pirouette, saut périeux, il retomba pile sur ses pattes, dans un nuage de sable, puis d'un coup de pied il s'éloigna du nuage et de son insécurité, sur le côté pour voir le champ de bataille en entier.

[Désolé du mini post mais jt'avais dis que je savais pas quoi écrire >o<]

Bien que le déplacement latéral des deux compagnons de batailles était parfait, le dragon de sable et d'autres saloperies du genre, ne s'avouait pas vaincu. De même pour le clone explosif du Kazekage. Il n'avait pas explosé face à la surprise d'une ombre animée qui se dresse devant lui. C'était d'ailleurs étonnant. Ils sont rares les ninja qui ne sursautent pas à la vue des ténèbres animées. La bise pleine de chakra et empestant le sang frais et légèrement chauffé par l'impact d'une balle s'était mit en tête d'énerver l'Éclair Rouge. Il tournait autour de lui comme une de ses petites bêtes jaunes à rayures noires. Ce que cela peut être agaçant.
Kurogane s'était placé à quelques mètres de ses compagnons. Seishirô scrutait la moindre occasion pour éliminer le dragon avec son jutsu favori, et sans doute le plus impressionnant. Le dragon avait fait un mouvement étrange et se dirigeait à nouveau sur Dante. Ce dernier s'était mit en garde, l'épée en main, attendant impatiemment le jutsu ensablé. Alors que son attention était fixée sur le dragon, Nepenthes repris sa forme initiale, celle d'un humain couverts d'ossements. Il planta son kunai dans le mollet droit de Dante. La sensation de la chair transpercée, le sang qui coule le long de la jambe en un fin filet...Il y a bien longtemps qu'il l'avait oubliée. Mais la douleur n'était plus. Juste cette gêne dans la contraction et le fléchissement d'un muscle. Le dragon arrivait alors que Nepenthes rejoignit son clone en une figure acrobatique des plus basiques pour un ninja. Il couvrait toute la zone de combat de son regard, empêchant toute tentative risquée.

Le dragon était enfin sur Dante. Sa jambe droite le démangeait, mais rien d'alarmant. Avec un timing parfait, il concentra du chakra dans sa jambe gauche et se servit de cette unique jambe pour sauter. Le dragon n'avait pas assez d'agilité, et sa vitesse ne lui permettait pas de contrer le mouvement de l'éclair rouge. Ce dernier atterrit sur le dos du dragon de sable. Le problème était que le sable qui constituait le dragon n'était pas si compact qu'il en avait l'air. Les jambes de Dante s'enfoncèrent et la chaleur se faisait de plus en plus forte. Cette saloperie de dragon chauffait de l'intérieur grâce au dragon de feu qui avait été utilisé! Dante dérapa un peu, en s'enfonçant lentement et en se débattant, faisait voler les grains de sable. Il se saisit de son épée, dans un mouvement rapide, il écarta du sable lui permettant de retomber au sol. Son mollet droit fit jaillir un peu de sang à travers son pantalon rouge, mais rien de bien grave. Après tant d'année passer dans le feu des combats, la douleur finit par disparaître. Et aucune blessure physique ne peut égaler une blessure morale, une blessure au coeur...Oups...J'ai rien dit.

Seishirô avait déjà exécuté les signes pour faire sa plus puissante technique. À coté de lui, Sakura semblait un peu inquiète. Elle voulait tant protéger Dante, mais le plan était là. Cela ne pouvait être fait. Pas tant qu'il ne lui donnerait pas le signal. Kurogane s'était calmé, et n'attendait que le bon moment pour agir. La précipitation est la pire ennemie du guerrier, et personne ne le savait plus que ces quatre là. Quelques secondes...c'est tout ce qu'il fallait pour retourner toute la situation...

*Allez Dante, dégage de laaaa...!*

Visiblement ça n'avait pas trop mal marché le plan du Kazekage, le Raikage s'était bien planté, il avait sauté sur le dragon croyant qu'il était assez... dense pour le supporter, il s'enfonça rapidement, se brulant les chairs et se faisant un peu découper par l'avancement du dragon. Visiblement les acolytes de l'éclair rouge se préparaient à entrer en action pour le sauver, le vent sifflait aux oreilles de Nepenthes, il plongea dans ses pensées se rappelant étrangement de sa rencontre avec son amour, il y avait le même vent et le Kazekage était aussi concentré, il lui avait offert de l'eau puis était d'un coup tombé amoureux, coup de foudre, il l'aimait et pour ça, il ne pouvait pas perdre, pas mourir contre Dante pour laisser son amoureuse. Ces pensées bien en tête, il regarda la scène, ses yeux animés d'une flamme de bataille, ses mains crispées, ses muscles bandés, dans une démonstration de puissance une onde de choc soulevant un peu de sable partit des pieds du kazekage, ses cheveux et son écharpe s'agitèrent d'un coup. L'ambiance avait changée. Le Raikage ne pouvait être vu de ses camarades par le dragon c'était tant mieux. Les mains de Nepenthes montèrent, une du côté de la mer, l'autre du Raikage, il ferma le poing de ce côté ci et ouvrit la main, tendant les doigts de l'autre. Un raz de marée commença à se former allant vers la mer, d'au moins 10 mètres de haut, utilsiant aussi les minéraux des roches et la jarre posée contre un arbre du kazekage, cachant toute la vision des acolytes de l'éclair rouge sur Nepenthes et sur Dante, de l'autre côté, une énorme faille dans le sable se forma, engloutissant l'adversaire du chef de Suna, et se refermant immédiatement.

« Meurt. »

Le vent sifflait, emportant encore quelques grains de sables dans son perpétuel mouvement de soufflerie. Dante était retombé au sol, mais hors du champs de vision de ses compagnons. Aucuns d'eux ne pouvait le voir distinctement à cause de la grosse bestiole de sable qui venait de se faire trancher. L'éclair rouge n'avait pas du tout prévu que le dragon serait si peu dense. Un petit signe imperceptible de sa part, et sournoisement, et invisiblement, l'ombre revint vers son maitre. Et c'est alors que tout bascula. Encore quelque chose d'imprévu. Décidément, ce Kazekage déborde de surprises.

Une vague de sable, ou plutôt un tsunami s'était dressé, se dirigeant vers les trois invocations. Celles ci savait quoi faire. Seishirô avait déjà préparé son jutsu, et était prêt. Kurogane patientait le bon moment, le juste timing (et non le juste prix XD). Sakura elle aussi attendait le bon moment. Du côté du Raikage, les choses se gâtaient. Le sable en dessous de lui remua, comme des sables mouvant, l'engloutissant perfidement, avant qu'il n'ait le temps de réagir. Le sable l'engloutit en quelques secondes, voire moins. Il avait retenu sa respiration, pour ne pas manquer trop rapidement d'oxygène et succomber à l'attaque du Kazekage. La pression de tout ce sable était meurtrière. Dante ne pouvait même plus bouger le moindre muscle. Mais lui aussi débordait de surprises.

Le tsunami était à bonne distance maintenant. L'océan dans son remoud régulier et éternel s'agita plus que d'ordinaire. Rapidement, un dragon aqueux fût créé. Mais il n'était pas normal. De l'électricité, d'un bleu très clair et vif, pulsait autour. L'anguille...Le jutsu le plus puissant de Seishirô. Le dragon chargea la vague. Les deux s'écrasèrent suite aux lois physiques au point d'impact. Mais cela ne sembla pas suffisant face à la puissance dévastatrice du tsunami de sable. Mais le sable humide détériorait la frénésie de la vague, en altérant son apparence physique. Kurogane allait faire sa part du marché.

Toujours enfoui dans le sable, Dante avait passé quelques secondes à se concentrer. Il dégageait maintenant une aura meurtrière, froide et sombre. Du chakra, à l'apparence de lave mauve émanait de son corps, formant une sorte de manteau de chakra. Le chakra du monstre chat à deux queues, Nibi no Nekomata. Dante n'avait pas pensé qu'à un seul moment du combat il aurait dû en faire usage. La puissance l'envahissait, la rage de vaincre...La soif de victoire... L'air contenu dans ses poumons allait lui sauver la vie. Le chakra dégageait une telle puissance, que c'en était effrayant. Encore un peu plus de temps...Il n'avait pas assez de puissance pour se libérer.

Le tsunami n'était plus qu'à quelques secondes avant le terrible impact. Kurogane avait déjà pris sa position. Il trancha alors les airs du fils de son épée, envoyant de puissantes ondes de chakra, sifflantes comme...Je sais pas...Il frappa une fois, deux fois, quatre fois, sept fois. Pile où le tsunami avait été affaibli par la précédente attaque. Le tsunami s'écrasa alors dans un fracas de tout les diables. La poussière s'éleva, et le sable volait. Les trois ninja plissèrent les yeux, une main placée devant leur visage, et les jambes ancrées dans le sol pour ne pas se faire emporter par le souffle. De toutes façons, leur jambes étaient déjà dans l'eau. Le pire à craindre serait une vague de très petite taille qui les secouent un peu.

Dante avait accumulé assez de puissance à ce stade ci. Coûteux en chakra, mais payant. L'éclair rouge, avec les restes d'oxygène dans ses poumons hurla de toutes ses force, aidé par Nibi. Le cri de chakra. c'est une technique très courante chez les jinchuuriki. Un cri manifesté par du chakra pur, même pas malaxé. La puissance est dévastatrice. Le cri occasionna une puissante onde de choc qui écarta le sable d'autour de Dante, lui permettant ainsi de mouvoir ses mains afin d'effectuer les signes nécessaires. Au dehors, à l'air libre, on pouvait voir le sable bouger, remonter. Bien que le cri était puissant, le sable avait encaissé la puissance sonore, et avait étouffé le bruit. Les signes étaient déjà faits, permettant à Dante de se sortir de là. Juste sous ses pieds, une trappe mauve apparût: Le portail des enfers. Dante y tomba ainsi que plusieurs dizaines de kilo de sable. À l'extérieur, cela se manifestait par un siphon dans la plage.

Dante referma le portail derrière lui, pour que le sable cesse de s'infiltrer dans le Royaume des Morts. Une heure passée dans ce lieu de damnation équivalait à une soixante petites secondes dans le monde des mortels. Dante était toujours vêtu de ce manteau de chakra. Qu'allait il faire? Devait il le garder pour impressionner Nepenthes et ainsi jouer sur la surprise et reprendre le dessus? Ou devait il l'annuler? Oui, le mieux était de l'annuler pour l'instant. Le manteau de chakra disparût. Dante rouvrit un passage dans le monde des humains et le traversa.

Il posa le pied sur le sable. Il se pencha en avant. Il avait prévu un coup à jouer. Il avait les mains posées sur ses genoux et respirait très fort, essoufflé. Il regarda Nepenthes, et croisa son regard. Ce regard...Le même que Dante a eut pendant des années, le même qu'il aura aujourd'hui. La flamme dans les yeux du Kazekage ne trompaient pas. Le besoin de vivre et de protéger habitait son regard.

-Je connais ce regard...J'ai sans doute sous estimer tes capacités...Pfouuuu...Maintenant, j'vais passer au choses sérieuses.

(Je rappelle que Dante n'a pas lâché son épée. J'avais oublié de l'écrire...Et pour ne pas tout devoir recommencer, je le précise ici...)

» Nepenthes, kazekage,finis, hormis test RP si besoin.
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