Nom & Prénom: Faen Kaguya
Age: 19 ans
Village: Kiri
Descriptions Physiques (5 lignes minimum) + Descriptions Mentales (5 lignes minimum): Faen est né pour le combat, il l'a dans le sang. Il n'est cependant pas un assassin à proprement parler. Il est déserteur, il en a la qualité principale: un véritable culte de la liberté. La notion d'inégalité et de hiérarchie lui répugnent à tel point qu'il ne compte plus les cicatrices que ce caractère lui a coûté, imprégnées dans son corps pour autant de souvenirs douloureux dans son cœur. Il demeure fier et insolent, preuves que les souffrances n'ont pas eu le dessus sur ce qu'il possède de plus précieux: son identité... Faen est doté d'un narcissisme peu développé, mais assez pour le rendre fier de son ego, et surtout de son clan: le puissant Kaguya, qui lui a d'ailleurs légué ses traits atypiques et tellement représentatifs. Ainsi ses yeux bleus sont ornés de rouge sanguin, lequel se présente aussi sous forme de deux points ponctuant son front. Il a le cheveu pâle de neige, moyennement long, masquant partiellement le haut du visage. Son nez est barré d'une cicatrice horizontale dessinant l'axe où se confond le contraste de ses yeux mystérieux et profonds et sa bouche désinvolte et souriante. Il a toujours le mot qui se plait à faire rire, ce qui peut parfois être gênant en mission. Car à l'instar de ses coéquipiers, Faen affiche clairement sa désinvolture, même quand le danger se fait sentir. Il n'a pas peur du danger et, parfois même, le recherche. Cette témérité est encore une trace héréditaire, qui lui a valu son lot de cicatrices comme de récompenses... Mais Faen possède assez de force en lui pour se permettre d'avancer sans trembler devant le danger. Et son esprit vaniteux se plait à rappeler cette force qu'il tient par hérédité. Narcissisme, fierté et vanité s'accordent parfaitement pour lui donner son caractère égoïste, caractère auquel il fait souvent défaut lorsque ses amis sont en danger, même si cela doit lui coûter l'échec de la mission. Mais pour lui, il y a des valeurs qu'ils ne faut pas oublier, même en étant ninja, et une vie vaut largement plus qu'une simple mission...
Histoire (18 lignes minimum) ou Test RP: Ceux qui font ma connaissance posent toujours les mêmes questions… Est-il vrai que tu es un descendant des Kaguya ? Comment cela se fait-il, ils sont tous morts… Je leur réponds que je suis Faen, le reste importe peu. Je leur réponds que je suis ce que je suis, qu’importe le passé, qu’importent les racines, elles ne sont pas ce qui a fait de moi ce que je suis. L’histoire des Kaguya n’est pas la réponse que je vais vous donner, voici celle de Faen…
C’était un merveilleux jour, le ciel était dégagé pour accueillir un soleil orgueilleux de son arrivée hâtive aux aurores printanières. Les portes de Kiri étaient grandes ouvertes pour accueillir le monde avec la paix et la sérénité propre au village. L’humeur était à la plaisanterie et aux boutades amicales entre les deux gardes qui avaient trouvé leur compte dans la vacuité de ces moments perdus à attendre un ennemi qui jamais ne viendrait. On pouvait alors qualifier la journée de parfaite, annonçant un printemps prometteur. C’était un étrange paradoxe avec la présence d’une mystérieuse silhouette s’avançant en direction des portes, portant dans ses bras le nuage venant assombrir la joie de la matinée. Quand les gardes virent l’individu s’avancer dans l’ombre d’un chêne, ils interrompirent leur conversation le temps de discerner parmi ces formes difformes une forme d’humanité. C’est alors que, dépassant l’arbre, la scène fut dévoilée au jour par ce soleil si jaloux de voir le calme de son règne perturbé. Et ce fut à ce moment-là qu’ils comprirent. Aussitôt, ils se précipitèrent vers la désormais jeune femme tenant un enfant d’environs cinq ans dans ses bras fragiles. Fragilité relative à la rougeur du sang émanant de la pâleur de son visage. Elle saignait et lui aussi. Elle ne marchait pas, non, elle boitait, elle titubait. A la fin, elle en venait à ramper vers cette porte, ultime but dans son agonie. Les deux gardes arrivèrent à la hauteur de la femme qui s’avérait belle, superbe même, sous la douleur et le sang. Elle avait le regard plongé dans le vide, comme si la mort avait déjà pris son âme. Elle tremblait. L’un des hommes s’empressa de prendre le corps poisseux de sang de l’enfant tandis que l’autre tenta d’allonger le corps de la femme. Celle-ci refusa les premiers secours et murmurait dans d’énormes efforts pour retarder sa mort :
- Le dernier.. Il ne doit pas mourir, il est le dernier… le dernier…
Bien sûr, cela n’avait aucun sens aux yeux des ninjas qui virent d’yeux impuissants l’enfant devenir orphelin…
On soigna l’enfant qui commença rapidement à reprendre des couleurs. Sa peau n’avait maintenant plus le même ton que ses cheveux d’albinos et on put voir le bleu éclatant de ses yeux qui n’étaient désormais plus révulsés. Il guérit plutôt rapidement mais demeura à l’hôpital, car il n’y avait aucun endroit où il pouvait aller. Un couple de médecins travaillant à l’hôpital décida alors de l’adopter et l’enfant put aborder une nouvelle vie…
Il se découvrit un don, ou plutôt, découvrit que ce qu’il faisait, il était le seul à pouvoir le faire… Lorsque, dans sa chambre, sa mère le vit pour la première fois extraire les os de son corps pour s’amuser à reformer un squelette, elle en fut terrifiée et appela son mari. La panique s’étant apaisée, ils se souvinrent de cette histoire des temps passés, où l’on mentionnait la tristement célèbre famille dite Kaguya… Avec le temps, elle était devenue légende, que personne ne prend plus pour vraie puisqu’il n’y avait pas de Kaguya pour prouver le contraire. Mais il était là, ce gamin, qui faisait ce qui ne s’était plus fait depuis près de 200 ans…
La nouvelle se répandit dans tout le village. Il restait un Kaguya, Survivant de l’attaque et de l’extinction définitive causée par la mort de Kimimaro. Ce fut un grand bouleversement pour le village, et les avis commencèrent à former des camps parmi les villageois. Les uns étaient outrés que l’on accueille un Kaguya dans le village de Kiri, connaissant les antécédents du clans, tandis les autres affichaient leur profonde sympathie pour ce gamin que l’on veut bannir pour des fautes qu’il n’a pas commises. La décision finale revint au Mizukage qui coupa court aux rumeurs en déclarant Faen fils de Kiri.
Mais le passé finit par rattraper le jeune Kaguya. Quatre ans plus tard, un homme apparut aux portes du village, disant vouloir le rencontrer. Il était étrange, voilé et portant un bandeau inconnu au village. On l’amena à l’enfant, et il le conduisit alors à la forêt, qui servait de lieu d’entraînement pour les ninjas. Là, il dit simplement : « Frappe-moi. »
Faen frappa. Il ne se posa pas de question, et puis il en rêvait. Il n’avait pas trouvé d’adversaire à sa hauteur depuis qu’il est arrivé à l’académie. Et il se disait que ce combat allait être intéressant. Il ne fut pas déçu. A peine crut-il que le coup avait porté qu’il se retrouva, face contre terre, incapable de bouger. C’était incroyable, il n’avait jamais vu une telle vitesse. Il se releva et tenta une riposte : même résultat. Encore et encore… Cela dura toute la journée. Faen n’abandonna pas, mais son énergie commençait à lui faire défaut. Il finit par tomber d’épuisement…
Lorsqu’il rouvrit les yeux, il était tard la nuit. Il n’y avait plus personne aux alentours, et Faen se demandait s’il n’avait pas rêvé de cette homme lorsqu’il découvrit la preuve de sa réalité. Il y avait là, devant lui, un parchemin sans titre et un autre portant son nom. Il passa la nuit au même endroit, à lire les deux parchemins. Celui qui contenait son nom était un message. Il disait à Faen qu’il n’était pas le seul, qu’il fallait reformer le clan, lui redonner une gloire et une grandeur. Le second contenait les techniques, l’histoire ainsi que la généalogie du clan Kaguya jusqu’à lui. Tout devint alors clair pour le jeune enfant qui décida, cette nuit là, de suivre les pas de cet homme… De faire renaître la légende…
Il quitta l’académie un an plus tard et décida de passer directement l’examen de sélection des chuunin. Grâce aux techniques ancestrales du parchemin, il put impressionner les jurys pour parvenir au grade qu’il convoitait. Mais ce n’était pas assez… Il voulait plus, il visait Jônin, Anbu, Kage ! Ceux qui voyaient en lui une puissante arme de destruction au cas où la guerre venait à renaître commençaient à s’inquiéter de le découvrir de plus en plus indépendant. Il échappait à leur contrôle. Ils durent resserrer l’étau… On commença à lui donner des ordres, des missions beaucoup trop simples pour lui, on refusait de le grader Anbu… Le Mizukage était entre deux camps, il ne savait plus que faire de ce ninja rebelle qui refusait l’autorité… Lorsque Faen passa haut la main l’examen de sélection jônin, il avait 15 ans. Il était trop jeune pour se rendre compte des complots qui le menaçaient. A vrai dire, il ne s’en inquiétait même pas. Tout ce qui comptait, c’étaient lui-même et son clan. Et étant donné qu’il était le seul Kaguya à sa connaissance, il ne restait définitivement que lui. Mais la pression devint trop forte pour qu’il puisse la supporter. On l’enchaînait dans la ville qui lui était synonyme de liberté durant son enfance. Il décida alors de s’enfuir, pour goûter à la vraie liberté et poursuivre le but de sa vie. Il n’en parla à personne et, lorsque le moment était venu, il quitta la ville avec pour seule fortune sa discrétion qui lui permit de ne pas se faire repérer…