Rencontre aussi glaciale que la mort...(PV Kirara chan)

Foutu soleil!!! Le village de Kumo subissait depuis quelques jours une vague de chaleur mortelle. Personne n'était à déplorer pour le moment, mais a qualité de travail diminuait. Les marchands fermaient plus tôt et plus longtemps, les archivistes somnolaient, ou oubliait de signer la moitié des documents qui leurs étaient confiés. Les ninja revenaient bredouille de leurs missions. C'était insupportable. Le seul marché qui profitait, c'était les cafés. Le sake glacé avait ses adeptes, et les vendeurs de soda profitaient. Même les glaçons étaient vendus en masse, si bien qu'à midi, il n'y avait plus rien à vendre. La plupart avaient été vendus, le reste liquidé (XD).

À l'intérieur des bâtiments, c'était le comble. La climatisation était tombée en panne. Le sort s'acharnait-il sur le pauvre village de Kumo? Ou Dante était il maudit? On l'avait prévenu quand il était enfant. Ce qu'il avait en lui était malfaisant. Et le pendentif qu'il tenait caché avait lui aussi son lot de malheur à offrir. Cette larme de démon... Pourquoi était-ce aussi important qu'il la garde en permanence sur lui? Jusqu'à aujourd'hui, le fils de prêtresse avait compris que cela lui apportait l'immortalité biologique. Il est impossible qu'il meure de vieillesse. Mais qu'est ce que cela apporte d'autre que la souffrance de devoir vivre éternellement? En ce moment, c'est subir la chaleur éternellement. C'était la goutte qui faisait déborder le vase. Préoccupé par les troubles politiques, l'examen chuunin qui n'allait pas tarder, et les prochaines planification qu'il devait mettre en place, l'impression d'avoir la tête comme une pastèque se révélait être vrai. Le cerveau liquéfié, plus capable d'agir sinon pour sa propre survie, la tête lourde et pesante. Quelle sensation horrible. L'ordre fut alors partagé. Congé pour tous, et Dante irait profiter des meilleures plages au monde. Celles de Kiri no satô. Là bas, l'eau était fraîche, le soleil doux et le sable fin incomparable. De plus, à force de rester dans ce bureau étouffant, Dante était devenu presqu'aussi blanc que ses cheveux.

Quelques signes plus tard...

La plage de Kiri. Un soleil splendide éclairait la vaste plage de sable, et se reflétait dans l'onirique océan. Quelques roches tantôt enfoncé dans le sable, tantôt baignant dans l'eau salée offraient quelques points d'ombres. Dante apparût dans un flash pourpre. Le soleil était nettement plus doux que chez lui, et l'océan apportait une note de fraîcheur. Manifestement, il était seul sur la plage. Il étendit les bras, et poussa un soupir de soulagement. Qu'il était bon d'être là. Et l'air se rafraîchit encore plus. Quelque chose attira l'attention du Raikage. quelque chose, de difficilement descriptible. Une lueur blanche, glacée mais agréable. Dante avait les yeux rond et la bouche bée. Une femme, d'environ vingt ans, peut être plus, venait d'apparaître en haut de la dune. Dante n'arrivait pas à décrocher son regard de ce qui venait d'apparaître. Son visage semblait même avoir pris un coup de soleil. Qui était-ce pour dégager quelque chose d'aussi fort? Qui diable pouvait être aussi belle au point de faire s'emballer le coeur d'un démon? Était-ce une insolation?
Dante ferma les yeux, mais la belle évanescente était toujours là, dans le sable de Kiri...

Parfum de poudre et d'écume

Etonnant et détonant: I Like It ♥

Devant elle, la mer prenait ses aises. Elle était claire, dolente: parfaite. Elle faisait la sieste sous l'astre brûlant de l'apèrs- midi. Un air épais et chaud, comme mielleux du soleil retient quiconque de bouger, pétulant, ardent, il excerçait son joug sur les autres. Même les ombres, au sol; se faisaient petites, s'éteignaient.
Une apprence commune aux jours illuminés de l'été.
Isolée derrière les volutes créatives des dunes, la jeune fille contemplait simplement l'horizon, rigide, couverte par sa pelisse placide. Rien inaccessible, moeurs typiques disait on des grands penseurs. Penser, réfléchir, carburer, gamberger, c'est sur ça elle savait faire; Kirara. Elle en était vraisemblablement devenue experte, gourou de l'analyse et des artifices. Ses réflexions semblaient rythmées par les flots incessants, se fracassant contre les roches, pour ensuite récidiver, encore et encore, un remous pérpetuel qui la fascinait toujours autant. L'étendue lapis-lazuli résonnait à merveille sur le thème de la clarté, sereine, paisible, la mer papillotait; dolente . Kirara se consentrait sur l'horizon, mitoyenneté entre les zéphrys et les mers, un synapse céleste. Quiètude, quand tu nous tiens! Atteindre l'écart entre les deux mondes, aérien et maritimes, les volatiles en avait de la chance. Cette perspective l'enjouait, lui redonnait du courage. Paperasse, valises sous les orbites et double dose de caféine, était cela la vie d'un kage. Certe que non. Les quelques instants passés au bord du rivage égayaient ses journées.

Kirara clopinait tel une fillette en joie, balayant de ses pieds les sable rugueux, un démarche enfantine et cependant gracile. La dune donnait sur un attroupement de piafs en tout genre, les froissement d'ailes, les batteries d'envols, les roucoulements vomitifs. Ces foutu bestioles, Elle les exécrait: Kirara. Abhorrés et craints par la Mizukage, les volatiles prirent vites leurs assises, Kirara quand à elle décampa en leurs laisant place; ils ne l'emporteront pas au paradis. Elle sougea plusieurs fois à bannir ces bêtes, un genre de volaticide. Son fantasme pur lorsqu'elle les voyait. Mais ce jour là; les piafs lui auront rendus service. Souple, silencieuse, la jeune femme s'aventurait sur le rivage, ce dernier d'habitude hostile à toute présence sauf la sienne habritait un jeune homme. Grand, agréable à regarder, d'une stature idéal, ni imposant, ni chétif, la jeune fille le détaillait comme on détaille un objet, toujours en gardant son air frigide. Que faire ? Question fatidique est omniprésente dans le cerveau étriqué par les prises de becs de ces foutu volatiles. M'a t-il remarqué, au moins ? Le teint opalin de Kirara lui donnait parfois l'impression d'être translucide.

En tout cas, elle l'avait remarqué elle. Se sentant dévisagé l'inconnu la mira à son tour ( dévisagé ou était ce lui qui dévisageait ?), la joie encombrait Kirara, si bien qu'un rouge lui grimpa aux joues, un rouge pétant comme jamais vu. La jeune fille se resaisi *Indifférence, indifférence*, détournant son regard vers la mer, cependant elle percevait un poids sur sa nuque. Il la regardait, oui, dès qu'elle se retournait il la fixait encore plus. Elle en était certaine. Kirara se sentait brûler retenue pas ces deux prunelles qui désirait tant. Frigidité, placidité, inaccessibilité, masque! Où êtes vous dans ces moments là !

Kirara pivota vers l'individu, d'un air calme, sereine, avec un effort de retenue et lui sourit.

Enlevant son oripeau que la chaleur rendait suintant, d'un geste ample, gracile, elle le déposa sur l'épaisse couche de sable avant de se vautrer sur celui ci. Kirara pris place à quelques centimètres du bel inconnu, il n'était pas dans ses habitudes de s'approcher ainsi des autres, mais sans doute qu'aujourd'hui n'est aps un jour comme les autres.

Le monde semblait avoir perdu sa voix. Ou alors était-ce Dante qui ne ressentait plus rien. Les mouettes ne hurlaient plus. Les vagues ne faisaient aucun bruit en s'écrasant sur la plage. Le vent ne sifflait plus. Plus aucun son. Juste cette fille. Juste cette lumière. Lui il restait planté là, persuadé qu'il avait une hallucination. Du moins, il voulait s'en persuader. Depuis combien de temps n'avait il pas ressenti cela? Trente? Quarante ans? Sans doute plus. Un coeur palpitant, des jambes en coton, des mains tremblantes. Et le comble, c'était que cela lui semblait agréable. L'astre blanchâtre illuminait l'océan dans son remoud continu. Les reflets qui en résultaient s'attachaient à la peau de la jeune fille, lui donnant encore plus...Encore plus...

Elle s'approchait du quadragénaire sans le décrocher du regard. Un regard pénétrant, vide de toute émotion à priori. Mais quelque chose, une lueur habitait ce regard. Elle se tourna vers la mer, la contemplant. Quelques secondes plus tard, elle revint en direction du Raikage. Voilà qu'elle se mit en tête de tuer le pauvre fou. Après un sourire, elle retira un vêtement, l'étala sur le sable de plage et s'étendu dessus. Elle n'était qu'à quelques centimètres de Dante, et ce dernier pouvait en voir un peu plus, maintenant qu'elle avait retiré son tissu sombre. N'en pouvant plus de passer pour un abruti sans âme, le Raikage se retourna.

Il fallait qu'il se calme au plus vite. Le grondement se faisait de plus en plus fort en lui. Il avait toujours réussi à retenir ses envies, mais ce n'est pas toujours le cas d'un chat. Paresseux, vaniteux, affamé...Chaque jour la lutte existait. Un besoin maléfique titillait le démon félin. Et cette fois ci, c'était beaucoup trop fort pour que son hôte puisse le retenir. Il fallait canaliser cette énergie. Dante plaqua ses mains sur son visage et enfonça ses ongles dans sa chair. Il descendit, encore et encore, jusqu'à être ensanglanté. Dix griffures faisant un parcours sinueux et sanglant. Rapidement, ces blessures se refermaient.

~ Bulletin Cérébral de Dante ~
"Putain mais ce qu'il se passe? J'ai jamais été comme ça! Mon coeur s'emballe. J'ai l'impression qu'il va jaillir de ma poitrine et qu'il va se rire de moi. Mes trips sont nouées. Et puis cette saloperie qui me demande de...Non, vaut mieux pas y penser. Mais qu'est ce qu'il m'a pris de vouloir venir ici? Et si c'était une protection? Ouais, c'est plausible. Mais en fait nan. Mais qui est cette fille...J'ose même plus la regarder. Elle...Mais ta gueule, putain de démon! Non, je ne le ferais pas...Puis qu'est ce qu'elle fout là cette fille? Elle arrive, me sourit et s'étend là comme ça? C'est pas humain. C'est bien la première qui s'approche tant d'un inconnu. Personne ne le fait. Même dans le train. Mais... Oh c'est pas vrai! ET TOI RETOURNE AU PANIER!!"

À force de rester cloitrer dans ses pensées, Dante n'avait même pas remarqué que le sang gouttait depuis son menton, jusqu'à se mêler à la brisure de coquillage et de roche. Il s'essuya le visage d'un revers de manche, pour paraître plus présentable. Faut dire que le sang, ca n'apporte pas toujours la sympathie. Il resta dos tourné à la jeune fille, incapable de lui faire face.

-Je peux savoir qui tu es?

Décidément, cela ne s'arrangeait pas. Il s'incruste dans des terres qui ne lui sont pas siennes et a encore le culot de demander à cette personne qui elle était. L'éthique veut que l'on se présente d'abord. En même temps, Dante n'a jamais réellement porté d'importance à son sens de la morale. Et puis, il était assez troublé.

[HRP] Désolé si c'est pas top. 2h30 du mat' ca explique un peu non? Baaah...[/HRP]

Palpitation

Hémoglobine, spoliation: suis je ta passion ?

Chaos. Jambes tremblantes. Couleur opalessante. Rouge pivoine et hémoglobine. Kirara contemplait l'individu d'un air perplexe. Pourquoi s'être retourné ? Etait ce Kirara qui le plongeait dans un état d'indignation au point qu'il lui appose la vue de son dos ? Etait elle si laide que ça ? La jeune femme profita donc du fait qu'il ne puisse la voir pour l'examiner plus minitieusement cette fois. Il semblait posséder une certaine carrure, buste large, épaules évasées et rehaussées, adorable en somme.

De plus tous ça n'était pas agrémenté d'un coup de boeuf, contrairement à certains hommes, son cou droit , ni épais, ni fin, et surtout proportionnel au reste de son corps lui donnait une élégance rare. Après un petit tour rapide sur ses homoplates, l'étendue de sa colone vértébrale, le bas de son dos, ect... Kirara entreprit de remonter à son visage, un visage aux traits fin de caractère, comme paint à l'aquarelle et non, comme certains, gribouillés aux pastelles. Bien qu'il soit retourné elle pouvait apercevoir le moindre fait ou geste qu'il exécutait. Spoliation. éraillure et faisseaux sanguinaulant parcourant son visage.
A vrai dire il l'effrayait légèrement, sur ce coup là. La jeune fille s'interrogeait sur ce qui pouvait bien se passer dans l'esprit d'un "malade", car en voyant cet homme ainsi c'est la première supposition qu'elle émit était la suivante * Il a beau être agréable à regarder... C'est une branque en fin de compte !*.
Aucnue de ses réflexions mesquines ne se libéra de la bouche de Kirara, seul un regard vitreux en direction de ce jeune homme plus qu'étrange. La particularité, la singularité, elle l'aimait tout particulièrement; Kirara. Bien que l'inconnu ait quelques airs "louches", elle souhaitait en savoir plus, au moment où elle allait se rapprocher, l'individu lui lança un " Je peux savoir qui tu es", rien , ni salutation, ni formule de politesse, clair direct, sans aucun rajout, l'homme la dévisageait de nouveau. Pour elle qui est d'une classe assez... Aisée disons, étiquette, tenue, ferplait, galanterie, l'idéal classique était son modèle, sa résolution. Si ça avait été un autre, sans doute que Kirara lui aurait appris les bonnes manières, en haussant les épaules et en brodant son air hautain comme à son habitude. Etrangement, elle n'en avait semblerait il aucune intention, aucune revendication ne lui passa par la tête, elle admirait en quelque sorte la franchise de cet homme un peu rustre. Les règles de la bienséance semblait gravées en elle.

Mais chaque chose à une fin, ou plutôt ce language serait réservé au cadre politique, "le Mizukage ne s'exprime pas tel un rustre !", relever légèrement sa jupe, s'incliner, on lui avait même appris à tenir une tasse de thé de la meilleur des façons. Une instruction à la manière de la Bourgeoisie ou de la Noblesse du 17 ème siècle. Exacerbée par ses coutumes ancestrâles auxquelles elle se pliait force d'habitude, cet homme l'attirait, juste par son air peu commun. Sa beauté y était bien pour quelque chose mais ce n'est pas plus son faciès que le caractère supposé qui lui plaisait. Elle affectionnait le fait qu'un homme se mette dans cet état à sa vue. Qu'il ne sache quoi dire ou faire, qu'un rouge pétant soit sur ses joues. En terme de rouge Kirara était servie elle aussi, carmin, vermeille, pivoine, on aurait dit que ses joues allaient exploser car une envie insoutenable parcourait tout son corps, fin et gracile. L'expérimentation, est la clé du succès, le savoir ne doit pas être théorie mais pratique, Kirara en avait assez de réprimer cette envie qui la tenait depuis qu'elle l'avait vu. Le fait d'imaginer cette sensation ne serait rien comparé au fait de la sentir, * L'expérimentatiiiion !*, Kirara broda un léger sourire, suivi d'un soupir.
* Et ton indifférence où l'as tu rangé ? Dans ses yeux de fou *o*, la jeune femme avançait nonchalemment l'air de rien, pour qu'il comprenne ce qu'elle comptait faire... S'il la laissait opérer à sa guise cela voudrait dire que l'envie est partagée, si non elle ne lui fait pas d'effet. Les présentations? Oui avant tout il fallait se présenter. C'était un sujet délicat au yeux de Kirara, comment se présenter sans formule de politesse ? La simplicité semblait la fuir, chassée par 22 ans de bourage de crâne.

Kirara stoppa net , arrivée devant les jambes de son interlocuteur, elle avait l'air fine maintenant. Ne sachant que dire ou faire. Baissant la tête. Puis la relevant dans un effort de volonté, elle posait sa main sur sa bouche car aucun mot ne voulait en sortir. Maintenant qu'elle s'était avancée, il ne devrait pas s'arrêter en plein milieu, decidant finalement de parler, enfin parler n'était pas vraiment le mot adéquat, s'exprimer non plus, elle avait vraisemblament du mal à dire quoi que ce soit sauf une phrase simple qu'elle s'était acharnée à former:

"Je m'appelle Kirara Koori, je suis la Mizukage. "

Elle posa silencieuse ses mains sur les jambes de son locuteur ( vous faites pas trop de films hein xD), avant de prendre élan sur celles ci pour se hisser au niveau de son visage. Il était plutôt imposant, il ne semblait pas si grand que ça vu de loin. D'un geste ample et onduleux, Kirara posa sa main sur sa joue, s'approcha de son minois. Mais à quelques milimètres seulement, elle se freina. *Si ça se trouve je vaix le gêner, mais qu'es ce que je fabrique? Ca ne se fait pas d'embrasser des inconnus, aussi beau soit il !*

Au moment où Kirara voulu s'écarter, quelque chose la poussa, sensation étrange et agréable, elle tomba net sur les lèvres de l'homme dressé devant elle..

Dante était toujours aussi paralysé. Il ne savait toujours pas ce qu'il lui arrivait. Quelque chose de certain, la peur lui prenait les tripes. Le démon qui sommeillait en lui demandait à sortir, il faisait comprendre à Dante qu'il avait envie de cette fille. Les pulsions maléfiques devenaient de plus en plus forte. Le démon réclamait satisfaction. Le sang avait finit de couler sur le visage de Dante. Seul ses joues demeuraient écarlates. Ce n'était pas réellement le sang. Il restait quelques traces, mais il rougissait. S'il pouvait changer le cours du temps, il aurait aimé ne jamais être là, en ce moment présent. Personne ne le connaissait comme ça, timide frêle. Tout le monde l'a toujours vu comme un meneur d'homme, un arrogant invétéré, et un solitaire. C'est assez difficile à expliquer, mais depuis plusieurs décennies, il refuse d'avoir des proches. Il se sait maudit. L'éternité n'est vraiment pas un don des dieux, mais une malédiction. À cause d'elle, il avait perdu beaucoup plus qu'il n'aurait pu l'imaginer avant. Mais pourquoi j'raconte ça? Il se passe quelque chose là. La jeune fille s'était mit face au Raikage. Elle était au niveau de ses jambes. De là, le quadragénaire avait sans doute un des meilleurs points de vue sur la jeune femme. Ses cheveux d'un blanc neige...Ils étaient magnifiques, et il faisait pâlir de jalousie le pauvre Raikage. Son minois...Que dire dessus. De magnifiques yeux, bien que dépourvu de beaucoup d'expression. Mais quelque chose était là, c'était certain. La couleur de sa peau avait pris une teinte rosée au niveau des joues. Ou rougissait-elle tout simplement. Et puis...Le plus plaisant à regarder pour un homme. Aux yeux de Dante, c'était tout bonnement parfait. Il s'y attarda quelques secondes, durant lesquelles il dut affronter son for intérieur. La plus sanglante et la plus dure des batailles se déroulera toujours en chacun de nous.

"Je m'appelle Kirara Koori, je suis la Mizukage. "

Ces mots résonnèrent dans le crâne du Raikage. De sa voix cristalline, Kirara avait dévoiler son identité, s'était présentée à Dante. Mais jamais celui ci ne se serait douté d'être en face du Mizukage en personne. Elle qui semblait aussi pure qu'un premier flocon, si envoutante. Plongé dans ses réflexions, Dante n'avait pas remarqué que la nymphe des glaces s'était appuyée contre lui pour le rejoindre en haut. Elle s'était approchée, et maintenant ses lèvres n'étaient qu'à quelques millimètre des siennes, sa main contre la joue du Raikage. Dante était bloqué. Il ne savait pas quoi faire. Devait-il la repousser, ou terminer ce qu'elle avait commencer? D'un autre côté, cela ramènerait le démon. *Cette foutue larme ne sert à rien. * On lui avait dit que ca l'aiderait, que ca le protégerait. Mais est ce que cela protégerait les autres? Peu importe...Dante se laissa faire, et ses prières s'exaucèrent. Les lèvres des deux Kage se collèrent en un baiser. D'un seul coup, le coeur de Dante s'emballa encore. Il était proche de la crise cardiaque. Son cerveau ne savait plus quoi faire. Il gérait tant de choses à la fois. Le démon qui grondait, l'endorphine à libérer, le flux sanguin à contrôler, la respiration à accélérer, la main qui se pose sur l'épaule de son baiser, le coeur prêt à rompre...

Dante se laissait faire. Il ne comprenait plus qu'une chose : Que c'était agréable. Il n'avait pas embrasser depuis tant d'années. Il n'avait plus ressenti une telle chose depuis. Sa main caressait inconsciemment l'épaule de Kirara. Il rompit le lien aussi subitement qu'il avait commencé, et plongea son regard dans celui de la belle.

"Je m'appelle Dante. Ca viens d'une pièce de théâtre. Je suis le Raikage... "

Il n'avait pas envie d'entendre quoi que ce soit, sinon les coeurs battre à l'unisson. Il voulait juste avoir un nouveau baiser. Juste un, avant de s'expliquer sur sa présence. Il ne voulait pas la brusquer, ou la faire fuir en prenant les devant. Mais cela risquait de paraître compromis. Il se rendit compte qu'il était en train de...ronronner? Ce n'était pas un râle respiratoire. Il n'est pas asthmatique. Mais le baiser avait aussi eu de l'effet sur Nibi, qui à présent exprimait son contentement en faisant ronronner son hôte.

[ On fini après ta rep ok ? ^^]

Passion

Près du coeur

Le temps semblait s'être arrêté sous le poids de ce baiser, Kirara prolongeait ce moment le plus possible, on aura cru qu'ils resteraient comme ça jusqu'à l'aurore. D'un geste timide, inconscient le bel inconnu se mit à caresser les épaules frêles de la jeune femme. C'était le signe que ça lui plaisait finalement... Kirara avait peur de le gêner mais en fin de compte l'appétitance des lèvres de l'autre était un désir partagé. Mais il ota sa main aussi vite qu'il l'avait déposée avant de présenter enfin. Il se nommait Dante, Dan-te simple et peu commun, Kirara affectionnait déjà ce patronyme, elle s'interrogeait tout de même sur les raisons qui pouvaient pousser un Raikage à s'échouer sur les plages de Kiri. Bien que les deux villages soient proches, seul un attrait important attirerait un kage en ces lieux. Raison politique peut être ? De toute façon la Mizukage devait se rendre au pays de la foudre pour faire ses présentations, étant donné que son frère était l'ancien Mizukage, Kirara demeurait inconnu des dirigeants de Kumo et pour toute bonne alliance il fallait qu'elle divulgue son existance. Cette agréable rencontre lui aurait rendu service aussi bien politiquement qu'amoureusement. Quoi que ce raisonnement se tienne, la probalité selon laquelle Dante serait venu pour cela était infime, voir inexistante.
En y réfléchissant bien, il n'y avait pas de grand interet sur des dunes, si ce n'est le tourisme et la pêche, là où les grands amoureux de la détente et de la plongée sous-marine se croisent perpétuellement. Kirara ne voulait pas faire la mêle tout, parce que premièrement les raisons l'interessaient peu en fin de compte. Le plus important c'est qu'il était là. Et deuxièmement un désir omniprésent l'empêchait de lui poser des questions. La jeune femme se contentait de regarder Dante dans les yeux, un regard insistant, pourvu d'un sertain "désir". Après le premier essai qui lui avait été particulièrement agréable, Kirara n'avait qu'une envie, recommencer, effleurer de nouveau les lèvres fines et ciselées de Dante. Le ronronnement de celui ci lui laissait croire que c'était partagé.

Le silence avait pris ses assises, seul le bruit des coeurs battant à l'unisson rythmait l'avancée de Kirara. Souple, agile, elle repris les devants, posant cette fois une main sur la joue de Dante et laissant l'autre trotter dans ses cheveux.

Elle l'embrassa de nouveau. Plus passioné, plus langoureux, plus profond, le baiser fut suivi d'un second, puis d'un troisième puis, d'un quatrième. A vrai dire la jeune fille ne les comptait plus, c'était tellement agréable, si le manque d'oxygène le l'avait pas stoppée, sans doute aurait elle continué ainsi. Elle se décolla délicatement, brodant un sourire l'air de rien, il ne l'avait pas repoussé loin de la. Finalement l'envie semblait gravée en chacun d'eux. Un léger sourire flottait sur les lèvres de la jeune femme, celle ci esquissa un revert ramenant sa main sur le buste du Raikage:

" Désolé"

Sauter sans crier gare sur un inconnu n'était pas dans ses habitudes, une piètre "désolé" ne put se tenir, et sorti inconsciemment de la bouche de la jeune fille. Bien que Kirara n'était pas totalement rassasié, elle se dit qu'elle avait assez pris les devants et joué la séductrice pour aujourd'hui.
Kirara se pencha sur la torse du jeune homme, se plaquant contre son coeur pour l'entendre battre...

Les ronronnements de Dante étaient de plus en plus réguliers, et se rythmaient au même temps que le remous des vagues. C'est d'ailleurs un des seuls son qui restait. Les mouettes semblaient s'être tue, de même que l'océan. Il n'y avait plus que deux sons; les ronronnements, et les coeurs battants. Les langues des deux Kage se caressaient, de même que leurs mains. Dante venait d'avoir une raison valable de vivre jusqu'à la toute fin. Juste pour ça. Juste pour aimer, embrasser, se rapprocher, être heureux juste pour ses yeux. Le baiser ne s'arrêtait pas. Il faut dire qu'aucun n'avait envie qu'il ne s'arrête. Puis il y eut un battement, et encore un baiser, et encore un, et un autre. Le Raikage semblait tellement détendu, qu'il peinait à rester debout. Mais il s'en foutait. Tant qu'il pouvait rester avec Kirara.

~ Bulletin cérébral de Dante~
Mon coeur bat si fort. Et elle me rend tellement...HUAAAAAAA!!!! Putain! Jamais une femme m'avait fait autant d'effet. Je l'aime déjà. Je la connais à peine, et j'veux déjà la revoir, encore et encore. Et l'embrasser plus longtemps...plus longtemps... Après tout, j'pourrais lui demander. J'ai plus rien à perdre moi. Mais elle va le prendre comment? Puis, pourquoi elle est venue m'embrasser sans poser de question? Haaaan...J'ai envie d'elle. Je la veux! Juste pour moi, pour toujours...

~ Bulletin...~

Dante embrassait la fille aux allures glacées depuis plus d'une heure. Le soleil était presque couché, et le ciel déjà presque noir. Les baisers venaient de s'être stoppés. Kirara semblait confuse. Elle rougissait, si bien qu'on pourrait presque la confondre avec le soleil. elle esquissa un sourire qui fit taire les ronronnements. Seuls les yeux du Raikage continuaient d'étinceler. Sa main se plaqua alors sur le torse du Rouge.

" Désolée"

Désolée? Mais de quoi? L'amour est primal et non pas cérébral. C'est ce qui nous pousse à rester de simples humains. Subir les caprices de notre instinct, de nos sentiments. Et c'est pourquoi elle a sauter sur Dante. Et c'est pourquoi Dante s'est laissé faire. Maintenant qu'elle se sentait un peu mieux, Kirara se plaqua sur le buste du Raikage. Ses mains sont tellement douces. C'était le bon moment. Dante se laissa tomber en arrière, en tenant les épaules de Kirara, pour qu'elle ne se fasse pas mal. Il tomba sur l'oripeau laissé par la belle demoiselle, et s'y coucha. Il se mit à caresser les cheveux du Mizukage.

"Tu vas peut être trouver ca rapide...Mais je veux t'épouser..."

Tout était dit. Il veut juste se marier avec elle. Juste passer sa vie avec elle. L'un d'eux finira par partir en premier. Mais autant vivre heureux avant, et en profiter.

Le début d’une nouvelle vie ?
Entre allégresse et stupéfaction

Un silence semblait avoir pris siège suite aux excuses de la jeune femme, peut être son compagnon était il en train de réfléchir, non pas peut être en fait c’était certain. Mais quel sujet pouvait il bien résonner dans les parois de son crâne, s’agissait il de Kirara ? Sans doute, mais quelle motivation avait elle la capacité d’amener à une cogitation aussi longue que celle-ci, peut être regrettait il ses gestes, ses paroles ou même le simple fait d’avoir répondu à ses avances, qui sait.

Peut être même le simple fait d’être là, d’être avec elle, une folle inconsciente qui lui sautait dessus comme ça. Peut être qu’il commençait à prendre peur, que la panique le contaminait en soubresauts alternant plaisir et stupeur, sans doute qu’il avait répondu au charme de la belle par obligation ou du moins par instinct. Un flux d’interrogations, de suggestions mais aussi de déceptions dues aux affirmations précédentes, elles résonnaient dans la boite crânienne de Kirara, se chevauchaient, se croisaient, se confrontaient pour finir par se détruire mutuellement. Tout ce qui importait c’était qu’il restait, peut importe qu’elle l’ennuie, l’agace ou l’effraye, du moment qu’il stagne à ses cotés.

Kirara était tellement pensive qu’elle ne vit pas Dante reculer en arrière et la faire vaciller en même temps. Une fois posée sur son buste la jeune femme sentait l’envie grimpait de nouveau en elle, l’embrasser de nouveau, plus longuement, plus profondément, laisser gambader sa main droite sur son corps et laisser la gauche trotter dans ses cheveux. Un désir incertain qui l’envahissait peu à peu. Le Raikage interrompu la réflexion de la jeune fille.

"Tu vas peut être trouver ca rapide...Mais je veux t'épouser..."

Son cœur débordait d’allégresse, pompant à une vitesse délirante. Ses joues brûlaient, toutes les variantes de rouge s’étaient données rendez-vous pour ce feu d’artifice. Jamais elle n’avait ressenti autant de bonheur de la part d’un interlocuteur, emplie d’une certaine béatitude ; Kirara lui sourit.

Bien qu’elle ne sache pas vraiment quoi faire, ni quoi répondre, elle l’aimait déjà, c’était une évidence, un délice qu’elle affectionnait tout particulièrement, être avec lui serait un rêve, son rêve, Kirara deviendrait elle une utopiste ?

Et pourquoi pas, si cette utopie s’avère durable, délicieuse et surtout insoutenable. La jeune femme esquissa de nouveau un revers de la main, la ramenant sur la joue de son bien aimé, avant de lancer sa réponse d’une voix mielleuse…

« D’accord. Je le veux, je te veux, pour moi et moi seule. »

Kirara broda un sourire espiègle avant de lui tirer la langue, c’était rare qu’elle fasse l’enfant mais il faut bien décompresser de temps à autre.

Souriante, désireuse, rougeoyante la jeune femme s’approcha de nouveau, posant ses lèvres sur le cou de son fiancé.

Le coeur battant, Dante attendait la réponse de sa dulcinée. Sa respiration était haletante, couplée par un ronronnement plutôt sonore. Il doutait de lui à présent. Ils se connaissaient à peine, et l'un comme l'autre aurait sans doute donné sa vie pour l'autre. C'était étrange. Dante avait tant à lui dire, mais il ne voulait rien gâcher. Déjà le fait d'avoir dit qu'il était le Raikage était plutôt dérangeant en ces temps ci. Kirara n'avait toujours pas répondu. Elle semblait sous le choc de la déclaration. Elle avait juste afficher un sourire. Un sourire qui retourna le coeur de Dante. En la regardant, il la trouvait plus désirable de seconde en seconde. Sa main rejoignit alors la joue du Raikage.

« D’accord. Je le veux, je te veux, pour moi et moi seule. »

Les yeux de Dante s'écarquillèrent. Sa bouche s'élargit en un sourire radieux, et ses yeux pétillaient d'un feu d'artifice. Bonheur, et encore bonheur. Son coeur faisait des bonds dans sa poitrine, l'empêchant presque de respirer. La joie était telle, qu'il en perdait presque la raison. Sa vision se troublaient, et son esprit s'élevaient dans les cieux, lentement, pour pouvoir hurler son bonheur. Kirara lui tira la langue avant d'embrasser le coup de son fiancé. Un rire nerveux, mais joyeux. C'est tout ce que Dante pu répondre. Lui même était sous le choc. Il enlaça Kirara, suivant son instinct d'être amoureux et aimé. Lui caressant le dos et les cheveux, il lui sussura alors à l'oreille...

« Je t'aime... »

Quels autres mots auraient ils pu utilisés? Son esprit s'étant élevé au milieu des étoiles. Ses mains ne cessaient de parcourir le corps de sa fiancée, et ses lèvres murmurer "je t'aime". Il ne savait ni où il était, ni ce qu'il faisait. Il profitait juste de ce moment de bonheur. Ils feront connaissance autour d'un verre un peu plus tard.

Akemi venait de sortir du magasin avec son petit sachet de friandises. Elle adorait les petites douceurs et en profitais dès qu’elle le pouvait. La jeune fille mangeais ses bonbons avec gourmandises et piochais s’en scrupule dans le sac. Les mauvaises langues aimaient à dire que pour garder sa taille de guêpe, une jeune fille devait faire attention à ce qu’elle mangeait. Akemi s’en fichait royalement ! Elle était jeune et se dépensait beaucoup alors pas de problème et puis avec le temps elle ferait plus attention.

Les enfants courraient un peu partout en se chamaillant, et se disputant gentiment ou plus méchamment pour certains. La jeune fille sourit. Le soleil brillait au firmament, le ciel semblait dégagé, Akemi sourit toute heureuse. Elle ferma les yeux et laissa le vent s'engouffrer dans ses beaux et longs cheveux. La brise vint caresser avec douceur son visage qu'elle offrait avec sérénité à la chaleur ambiant. Et c’est là qu'un petit garçon arracha les cheveux d'une fillette d'à peine plus grand que lui. L'enfant pleura et Akemi se sentit le devoir d'intervenir. La jeune fille gronda généreusement le gamin sur le fait de respecter les femmes et que cela ne se faisait pas de tirer les cheveux aux filles. Et pour donner la haine à ce garnement, elle donna quelques bonbons à la fillette pour qu'elle arrête de pleurer.

La jeune kunoishi était fière d'elle et partit tête haute en souriant sans voir la mine déconfite du petit qui du coup voulu pleurer. Elle partit en sautillant, papillonnant de ci de là, saluant une vieille dame, ou bien piquant une petite pomme. Elle était heureuse. Ses pas l'amenèrent vers la plage de Kiri. S'arrêtant net, elle mit sa main en porte vision et observa 2 formes étranges un peu plus loin. Il lui sembla reconnaître sa sœur et l'autre aucune idée. Elle roula la poche de bonbon et la rangea dans sa sacoche de ninja et s'approcha à pas feutré.

C'était bien sa sœur embrassant fougueusement un … homme ! Le choc fut rude. Akemi resta et observa la scène quelques minutes et entendit alors la demande de mariage de l'homme. Caché derrière son petit monticule de sable et de broussaille, Akemi mit un doigt dans sa bouche et fit mine de vouloir vomir. Elle se demanda se qu'elle devait faire, sortir de sa cachette et les embêter ou rester dans son coin à les observer ?

*Toute façon sont tellement occupés à se bécoter … beurk ! Qu'ils m'ont même pas remarqué !*

Se dit elle un peu triste que sa sœur ai dit oui.

*En plus il est vieu et moche !*

Mais elle savait que ce n'était pas vrai.

Regardé, examiné, reluqué; Mais où est l'intimité de nos jours ?<3

Kirara ne put s'empêcher de rire en voyant le large sourire et les yeux exorbités de son fiancé, sa retorque positive avait vraisemblablement fait pétiller ses prunelles mais aussi hérissé ses mains. Celles ci parcouraient sans relâche le corps de Kirara, suivi d'un "je t'aime". La jeune femme ne savait pas quoi répondre, à vrai dire elle n'était pas habitué à ce genre de situation, froide comme elle était la gente masculine n'osait pas trop l'aborder. La jeune fille couvra de nouveau les lèvres de son fiancé, pour éviter les complications. Un léger frisson parcouru son jeune corps, pénétrant, elle le reconnu tout de suite, la sensation s'étendit bientôt à tout organisme, on l'observait il n'y avait aucun doute. Avec le temps et sous le coup de l'instruction Kirara avait appris,-comme tout ninja-, à déterminer la présence d'un étranger dans son périmètre. Le pourtour était pourtant vide, sable et dune rythmait le paysage, un amas de broussaille attira l'attention du Mizukage, cette dernière continuait à embrasser Dante, l'air de rien ( puis c'est agréable !).

Kirara ôta le voile de mystère en lançant enfin un syntagme.

" Hey toi ! Oui celui qui est derrière la butte hirsute, je te prierais de t'annoncer ( pour regrder faut payer xD)"

La jeune femme avait son idée sur l'auteur présumé, le voyeurisme était son activité préféré aussi bien à la maison qu'en dehors(xD). Avec le temps Kirara oubliait ce petit defaut et affectionnait tout particulièrement la compagnie de cet individu. Cette scène était assez burlesque en fin de compte.

HRP:Sorry no inspiration x__x

La lumière s'estompe dans les rêves. La plage connait toujours son calme habituel, rythmé par les remous de l'océan. Les vagues s'affalent sur le sable humide dans leur habituel désir de rejoindre la terre pour de toutes façons revenir à l'océan. Étendu sur le sable, Dante savourait un moment unique, parcourant le corps de sa fiancée de sa main, couchée sur lui. Ils s'embrassaient tendrement, et rien ne venait perturber ce bonheur. À part peut être les pensées de Dante. Quelque chose clochait dans ce rêve. Quelque chose qui n'avait irne à faire ici. Mais peu importe.
Un frisson remua le corps de Kirara. Était-ce les caresses? Les lèvres des deux êtres reformèrent un baiser. Et tout changea. Kirara se redressa et hurla au loin.

" Hey toi ! Oui celui qui est derrière la butte hirsute, je te prierais de t'annoncer."

Alors ce n'était pas son imagination. Il y avait bien quelque chose qui clochait. Maintenant que ses sens avaient quitté le rêve, tout semblait plus clair. Il y avait une odeur de bonbons, un parfum, et sans doutes d'autres choses. La présence était claire, presque palpable pour le Raikage. Il se savait épié, et cela ne lui plaisait guère. Les preuves d'affection et d'humanité en public, ce n'est pas pour lui. Ou même être affectueux, tout simplement. Se sachant regardé, il saisit les épaules de Kirara, et se redressa. Il aida sa nouvelle fiancée à se relever, et se redressa pour reprendre son allure habituelle. Il ne savait plus réellement ce qu'il devait faire. Il ne voulait pas froisser Kirara de sa froideur habituelle, ni se risquer à un affrontement. Alors que faire?

"Sorry, pals...We're closed (Désolé, les potes...On est fermés)."

[HRP]Désolé, pas beaucoup d'inspi[/HRP]

Tôt ou tard elle serait découverte connaissant sa soeur. Akemi ne le savez que trop bien mais la curiosité était un hobby dans lequel la jeune fille excellait et lui permettait de tout savoir ou presque sur le village. D'ailleurs elle en avait fait un talent reconnu à ma maison et aussi en dehors. Ce qui lui vaut le surnom de « tite fouine » (xD). Affectueux de la part de Kirara qui souriait à chaque fois qu'elle le savait. La tite fouineuse se repérait à l'intonation de sa soeur pour savoir si elle avait dépassée les bornes ou pas, et si c'était le cas détalait toujours très rapidement avant de recevoir les foudres. Un mouvement, puis la voix masculine se fit entendre. Cette fois c'est sur, elle avait tout intérêt à se montrer. Ce qu'elle fit.

Le menton relevé fièrement elle avança vers le couple nouvellement formé. La jeune fille vola presque et près de sa soeur, elle sortit son sachet de friandises et y piocha allègrement dedans. Kirara est une femme des plus belle. Une peau aussi blanche comme neige ne pouvait que ravir les yeux. Kirara passa une main dans ses cheveux comme pour les lisser. Décidément Dieu lui avait donné une enveloppe charnelle des plus somptueuses et la nature lui avait donné la grâce et une beauté naturelle des plus enviable ! Une rose avec des épines, l’habit ne fait pas le moine, que cette citation va à merveille à cette femme magnifique. Akemi adorait sa sœur et faisait son possible pour la copier.

Kirara la femme au caractère bien trempé, sachant d'un coup d'œil se faire entendre. C'était appréciable de respecter une personne qui soit dur lorsque la situation s'imposait. Akemi était fière d'avoir une sœur pareil ! Son regard intense se porta sur le nouveau qui tenait encore Kirara par la main et fronça son nez aquilin montrant ainsi sa désapprobation. Sa main froissa quelque peu le sachet, et s'approcha du couple. En passant, elle piétina délibérément le pied de l'homme sans en avoir l'air dégageant du coup la main de l'individu de celle de sa sœur.

« Je suis Koori Akemi la petite sœur du Mizukage ! »

D'après le peu entendu, il serai Dante Kage du village caché et le détailla sans vergogne en piochant des bonbons. Cheveux courts, un style peu commun, il était beau certes avec des muscles bien saillantes, le genre d'homme à rouler surement des mécaniques avec un côté charmeur non négligeable et plutôt timide. Mais voilà, tout les hommes qui s'approchaient de Kirara subissaient des avaries certains. On ne comptait plus les « petits » accidents subit par les prétendants du Mizukage. Akemi avait décrété à qui voulait l'entendre que l'homme qui aura l'honneur de sa main devra en être digne, et jusqu'à présent très peu on put aller plus loin que le stade du second rendez vous. Et cela contrariait beaucoup Akemi sur ce fiançaille impromptu. Aussi décida t-elle de s'incruster entre les deux tourtereaux et fit un magnifique sourire d'apparat à Dante.

Petite, rusée, discrète et distraite mais surtout horriblement mignonne, la cadette Koori avait, tout comme sa sœur, le don ou
plutôt la capacité de jouer avec ses nombreux charmes. Kirara a toujours eu du mal à résister aux grands yeux en amande, violets et insistants lorsqu’ils miraient la jeune Mizukage. Akemi était passée experte dans l’art d’amadouer les autres, Kirara en particulier. Contrairement à sa sœur, placide et frigide,la jeune Koori, elle, était des plus expressives, enjouées et parfois même surexcitées. Kirara a toujours su faire face aux aléas de sa vie « parentale », une mère décédée (ou plutôt lyofilisée), un père abonné absent, cerné par sa progéniture et ses obligations administratives… Tout cela a fait que la jeune femme se retrouve mère avant l’heure, prenant sa frangine sous son aile et quittant le domicile familial pour habiter dans un petit appartement dressé dans la tour du Mizukage, un endroit restreint mais douillet dans lequel les deux compères avaient fait leur nid. La jeune « mère » du affronter bien des soucis, non celui de la cohabitation qui s’avérait n’être qu’allégresse mais celui du caractère exubérant de sa jeune sœur, outre la poursuite d’Akemi dans toute la ville par l’épicier du coin, elle l’avait soit disant traité de « gros tas », suivi les espiègleries qui « choquaient » les individus du troisième âge postés dans le parc municipal ( qu’ils balancent des projectiles aux pigeons et se la ferme !) ou encore les revendications des sociétés protectrices des animaux que la fillette torturait ( xD). Les habitants se bousculaient dans le bureau de leur dirigeant, avec chaque jour un nouveau sujet de plainte, celle-ci, placide et frigide avait parfois du mal à retenir les fou-rires qui grimpaient au fil des séances « juridique »
(Akemi vs people !).

Sang froid et acerbité s’effaçaient au contact de la cadette lorsque cette dernière venait présenter ses excuses (niaises) pour repartir en galopant joyeusement (je l’adore cette petite <3). L’amour fraternel, ya rien de tel ! Akemi admirait sa grande sœur qu’elle toisait toujours avec stupéfaction, aussi bien sur le plan professionnel que financier, parfois même sentimental. En effet, la jeune fille n’avait aucun scrupule à faire décamper les prétendants de son ainée, ce n’était pas plus mal comme ça, Kirara n’ayant jamais porté le moindre attrait à la gente masculine, du moins jusqu’à présent. L’amour estival lui faisait un grand effet, si bien qu’elle rétorqua prestement d’un « Je le veux » sans penser à la réaction d’Akemi. En parlant d’amour ou plutôt d’amoureux, celui-ci se redressa d’un coup, fier et nonchalant, lançant un simple « Désolé mais nous sommes fermés ». On ferme bien vite dites donc, enfin ne disons rien. Akemi débusquée, sorti les bras au sol et la bouche béante, c’est vrai que c’est choquant, de voir Kirara d’habitude si prude dans les bras d’un inconnu, surtout que ce dernier arrêta bien vite son odieux commerce ! Timidité ou honte ? Telle était la question. Balayant bien vite cette suggestion inconfortable la jeune femme se décida à faire jouer ses mots :

« Hum…Suivre les personnes est assez mal élevé, mais bon je ne dirais rien- ou pas, murmura t elle d’une voix inaudible- De toute façon je comptais bientôt rentrer, tu me suis où nous restons discuter ici ? »

Après tout un petit feu de camp sur la plage reste une expérience encore intenté par la jeune femme, ce sera à Akemi de décider entre les marshmallows grillés ou le retour au ber cailles.

C'est quoi ça? Qu'est ce qui approche comme ça? Une gamine? God, comme elle ressemble à Kirara. On pourrait les confondre au loin, bien qu'elles soient très différentes paraitrait-il. Dante lui ne voyait une différence que dans la démarche, le regard, et la taille. Mais c'était encore assez léger. Il y avait aussi l'attitude qui différait entre les deux demoiselles...Enfin demoiselle...On s'comprend. Mais la ressemblance faisait croire à Dante qu'il était ivre, et qu'il voyait double. L'hallucination se perdit lorsqu'elle lui écrasa volontairement le pied. Fort heureusement pour lui, l'âge lui avait fait perdre toute notion de douleur. Quand on est un gars fort, au physique avantageux, et qu'on a passé plus de temps sur terre qu'un retraité, la douleur n'existe plus. On a mal avec des blessures plus grave qu'un simple écrasement de l'orteil. Et parfois, elles ne sont plus physique du tout.
"Les blessures au coeur sont les plus douloureuses. Pour les soigner, il faut de l'amour." Qui avait dit ça déjà? Peut importe.

La gamine se présenta comme la soeur...LA SOEUR DU MIZUKAGE?!!!?? Bon, ça n'a pas grand chose d'étonnant en réalité, mais ça choque tout de même, un pareil contraste. Deux soeurs qui physiquement se ressemblaient, mais qui dans l'attitude étaient de parfaits opposés. L'incrédulité gagnait l'esprit de l'Ombre de la Foudre. La situation était...quel est le mot déjà? Compliquée? Il avait peur de froisser sa fiancée en ne l'approchant plus, en étant froid et distant comme il s'était toujours accordé à le faire. D'un autre coté,il se doutait que l'écrasement du pied avait quelque chose à voir avec les précédents baisers.

On en apprend beaucoup sur l'être humain quand on l'observe. Ils croient tous porter un masque différent, alors qu'ils agissent tous de la même façon. Ils sont égoïstes, cupide et sans remords. Sitôt que l'occasion se présente, ils profitent de ce que la vie leur a donné comme outil, comme avantage, attribut, pour avoir ce qu'ils désirent, la chose aussi futile et insignifiante soit elle, pour un homme sensé.
À force de les comprendre, de les "étudier", on arrive à anticiper et comprendre leurs réactions. Dans le cas présent, Dante se doutait d'une certaine jalousie. Et aussi une envie d'équité ou de surpasser. Mais il ne connaissait pas l'histoire de leur famille, il ne savait réellement juger. Dante se contenta d'esquisser un sourire à l'attention de la gamine.

- De toute façon je comptais bientôt rentrer, tu me suis où nous restons discuter ici ?

L'inviterait-elle chez elle pour terminer la soirée. C'est pas souvent que le Raikage se fait inviter. Ni même embrasser cela dit. D'un côté, il en mourrait d'envie, de l'autre, il ne voulait pas brusquer ou choquer. Et il y a la soeurette qui n'avait pas l'air de l'apprécier. Autant finir la soirée sur la plage.

- J'ai une préférence pour la plage. Mais j'ai envie de pizza...

Rentrer ? Rentrer ou ? Akemi parut effrayer en entendant la proposition à peine voilé de l'homme d'ailleurs. Elle ouvrit de grands yeux et s'ils avaient été des révolvers, Dante aurait été criblé de trous. Mais quelle était donc cette perversité de vouloir aller chez les gens dès la première rencontre ? Et puis d'abord pour quoi faire u_u ? Quel odieux personnage !!! La jeune fille ne pouvait pas laisser faire les choses car à ce rythme là, il allait l'épouser au petit matin. L'alerte sonna dans le crâne de notre jeune kunoishi qui se mit à échafauder des plans plus rocambolesque les uns que les autres. L'heure était grave, il fallait agir au plus vite.

Tournant son regard vers Kirara, elle fut surprise d'y découvrir une lueur toute nouvelle. Le monde allait s'écrouler c'est sur. Sa soeur semblait apprécier cet homme. Cela ne peut être que passagé, elle comprendra qu'il n'était pas pour elle. Akemi se réconforta en se disant que l'autre venait d'un autre village, donc les rencontres seraient peu courant et l'amour serait ainsi mort très vite. Elle jubilait en son for intérieur. Kirara se lassera et lui donnera un fabuleux coup de pied au cul pour le faire rentrer plus vite à son village, aidé bien sur pas elle, Akemi (Mouahahaha)

« Un feu de camp !!!!!!! Youpi !!!!!! »

La jeune fille fit la danse de la joie en tournant autour de Kirara soulevant quelque peu le sable environnant qui se retrouva sur le pantalon de Dante uniquement. C'était assez curieux d'ailleurs.

« On va faire griller des marshmallows , du poissons et … (regardant d'un air songeur Kirara) d'ailleurs il va nous falloir du poissons ! (son regard devint sournois sur Dante) Tu pourrais aller taquiner le goujon pendant que ma soeur et moi on prépare le feu (sourire enjoliveur ^^) »

Elle lui jeta alors un bout de bâton et lui montra alors la direction de la mer. Et sans attendre, elle attrapa la main de sa soeur et se détourna avec superbe de l'homme;

« Kirara on prépare le feuuuuuuuu ! Ah !Ah ! »

Akemi partit dans un rire pleins de joie signifiant ainsi que l'autre n'avait pas trop le choix puisque la belle Mizukage semblait contente aussi. La petite soeur se retourna subrepticement vers Dante encore sur la plage tenant son bout de bois et lui fit le plus sourire qui se voulait plus être une grimace. Que la fête commence !

O joie dans ce feu de camp impromptu !!!!

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