Le Destin reprend de plus bel.

C'était une belle journée d'été, qui pourtant n'était pas caniculaire, le climat était parfait du moins pour ce jeune enfant. Il venait de quitter l'Académie, c'était la fin des cours et beaucoup de futurs ninjas pleuraient, certains leurs amis, d'autres le bonheur d'être enfin reconnu ninja. Pour sa part, lui pleurait encore de n'avoir personne comme pilier sur qui s'appuyer et s'en remettait encore à Deidara qui était son confident personnel.

- Deidara, crois-tu vraiment qu'un jour j'arriverai à me faire des amis, qui, n'auraient jamais l'idée de m'éviter pour mes origines ?

A ce moment-là plusieurs autres Genin l'écoutaient et vinrent se moquer de lui. Il se fit huer,
craché dessus, humilié devant les autres élèves qui à sa grande stupéfaction ne rigolaient pas mais le dévisageaient. Leur ancien Sensei leur demanda de circuler pour le laisser seul, comme à son habitude. Il s'en alla leur tournant le dos, et sous ses yeux emplit de larme se cachait une haine réelle. C'est alors qu'il se mit à sourire timidement à s'exclama à Deidara.

- Un jour ils le paieront, et ce qu'ils ne doivent sans doute pas savoir c'est que l'habit ne fait pas le moine.

Sur ces mots, il se retira pour partir vers le Centre-Ville. En ville c'est le même rituel, là où il passe tout le monde s'écarte, le bouscule le faisant tomber par terre, et si quelqu'un vient à lui marcher dessus, il ne dit rien. Donc comme à leurs habitudes, les passants le bousculent l'ignorent, l'isolent. Même au marché, personne ne veut lui vendre de nourriture, et s'il y a des réductions, pour lui ce sont des augmentations. Il était délibéremment détesté de toutes personnes habitant à Kumo.. Alors il marcha, sans but, ayant faim, il montrait une certaine faiblesse à marcher d'une manière anormale mais surtout instable. Au fur et à mesure qu'il marchait, la faim l'envahissait et le fit trébucher le laissant s'écrasant sur le sol chaud. Avant de tourner de l'oeil il aperçut le bâtiment du Raikage, qui s'imposait devant lui. Une personne s'approcha de lui mais il s'évanouit à ce moment là.

(( Destiné à n'importe quel ninja de Kumo qui se dévoue^^ ))

Encore une magnifique journée dans le village des nuages. Du soleil, des tenues estivales...Beaucoup de paperasse...Encore à se demander ce qu'il lui avait pris d'accepter le poste de Raikage. Ce n'est décidément pas fait pour ce pauvre Dante, obligé de se coltiner des documents à longueur de journée. il s'ennuyait tellement qu'il avait décidé de faire des petits avions en papier avec de la paperasse qui ensevelissait son bureau. L'un d'eux avait même l'inscription "URGENT" en caractères rouges et gras. Depuis combien de temps était-il dans ce bureau à ne rien faire d'autre que d'empirer sa crampe au canal carpien? Huit, peut être neuf heures? Et depuis combien de temps Nibi grognait pour se sustenter? Trop longtemps d'après Dante. Il était temps de s'adonner à une des occupations favorites de cet homme : Manger.
Il emporta alors sa veste de cuir rouge et s'enfuit par la fenêtre, dans un courant d'air faisant voler les papiers qui tramaient sur son bureau.

Il se dirigea le plus rapidement possible, en courant même, jusqu'à son restaurant préféré. Ils faisaient des spécialités encore jamais vues ailleurs. Ils avaient appelés ce met "Pizza". Une pâte croustillante, de la sauce tomate, de la viande hachée, des oignons, des carottes, des poivrons, des tomates et du fromage, le tout passé au four à 450°. Ce met est délicieux et gigantesque. En forme de cercle, le diamètre doit être d'environ 60cm pour les plus petites. Dante avait l'habitude de toujours commander les plus grandes. C'était les moins chères d'après lui. Le gérant de l'affaire le connaissait bien. Il lui fait d'ailleurs souvent des réductions de fidélité. Dante se doute bien parce qu'il est le Raikage, et qu'un bonhomme comme lui, ca s'entretient si l'on veut obtenir des petites choses en plus.

[...]

Dante revenait triomphant de cette pizzeria, en savourant une exquise préparation prototype. Une pizza avec des petits poissons très salés. c'était tout bonnement délicieux. En revenant vers sa tour, il aperçut un jeune gamin, d'environ douze ans. Il a l'air blafard, affamé, maigrichon et seul. Cet abruti s'est évanoui juste devant chez lui. Tant pis pour la pizza, il ne la mangera pas seul. Il s'approcha du gamin et lui envoya quelques torgnoles pour le réveiller. La foule s'attroupait autour du Raikage pour voir ce qu'il se passait.

-Hé petit!! Réveilles-toi!!

Il se trouvait sur les dalles villageaoises taillées en pierre et était perdu dans ses cauchemards traitant de son père, de tout ce qu'il a pu faire par hypocrisie, par méchanceté. Il y pense encore et encore et toujours, le décor qui à chaque fois était pittoresque, son visage pâle les moindres détails, tout se chamboulait dans sa tête, créant une symphonie de pleurs, de cris et de plaintes. Dans son inconscience, il pleurait toujours et deversa une larme de son corps inerte.
Soudain par une poussée violente, il se releva, transpirant, essouflé sans se demander où il était il interloqua Deidara.

- Toi aussi tu l'as vu n'est-ce pas ?

Il parlait sûrement de cette nuit cauchemardesque où il a été accusé à tort d'avoir assassiné sa famille d'une explosion douteuse. Depuis quand un enfant de 12 ans pouvait duper ses parents au point de les tuer, avec une bombe ? Deidara ne lui répondit pas.
Mais il regarda autour de lui, et aperçut le Chef du village qui le contemplait d'un regard inquiet. Cela n'empêchait pas les autres de se moquer de lui, un enfant qui parle tout seul, ça existe ? Est-ce sujet de rigolade ? De "blagues" ? De toute façon ils pouvaient penser ce qu'ils veulent, avec tout ce qu'il a enduré c'est pas ça qui va le tuer. Il se releva, faibril, lorsqu'il aperçut une pomme, un peu sale mais c'était une pomme, une belle pomme. Il se jeta dessus la croqua goulument, il l'engloutit, la dévora ce qui provoquait des huées, des cris de femmes. Il releva alors sa crinière dorée et interloqua le Raikage d'un ton agacé.

- Ne me regardez pas comme si vous aviez pitié de moi, dans le fond j'suis certain que des enfants tels que moi, orphelins, sans domicile, sans amis ça vous indiffère et le fait que vous ne réagissiez pas lorsque de tels évènements se produise conforte mes pensées.

Le ventre de Kôjiro gargouilla si fortement qu'il provoqua un silence quasi-mortel.
Gêné et avec uns entiment de blessure il reprit.

- Ainsi que le fait de me voir mourir de faim... Ha si j'étais mort ça vous arrangerai n'est-ce pas .. ?

Le gamin gémit dans son sommeil, ce qui causa une certaine hilarité de la foule. Dante, lui cela ne le faisait pas rire. Cela prouvait au plus haut point la fragilité du gamin. Il émargea finalement, et quelque lui lança une pomme. La femme qui lui avait jeté ça murmura à son voisin "On ne nourris les chiens qu'avec les ordures". Dante décida de l'ignorer plutôt que de lui mettre son poing dans la figure. Le blondinet se jeta sur la pomme et l'engloutit plus vite que Dante n'était capable de le faire. Cela démontrait vraiment qu'il n'avait pas été nourris depuis bien longtemps. Il se releva alors que Dante restait accroupis.

- Ne me regardez pas comme si vous aviez pitié de moi, dans le fond j'suis certain que des enfants tels que moi, orphelins, sans domicile, sans amis ça vous indiffère et le fait que vous ne réagissiez pas lorsque de tels évènements se produise conforte mes pensées.

Son estomac gargouilla. Dante était choqué par ses paroles. Pensait-il réellement ce qu'il disait? Dante sait parfaitement ce que c'est que de se retrouver seul. Il n'avait pas son âge, c'est évident. Mais lorsqu'on perd son paternel, son héros, son modèle, par notre propre faute, on en souffre terriblement.

- Ainsi que le fait de me voir mourir de faim... Ha si j'étais mort ça vous arrangerai n'est-ce pas .. ?

Dante ne comprenait plus. Il ne se serait jamais douté que dans son pays des enfants crevaient la misère. Lui qui a tout fait pour que son pays ne manque de rien, qui a tout fait pour que son pays soit heureux. Il existait des exceptions. Ce qui était surtout horrible, c'est de savoir que ce môme le détestait, alors qu'il n'avait jamais rien su de cette affaire. La foule se riait de lui, le traitait d'assassin, de chien galeux, qu'il méritait ce qu'il lui était arrivé.
Dante se releva, d'un air sombre. Il ne pouvait pas croire ce que son village disait de cet enfant. Cependant, il ne dit mot. Il se saisit de sa boite de pizza, l'ouvrit et tendis les victuailles au gamin.

-Ton sort m'importe. tu es ninja de ce village après tout.

Dante lui afficha un immense sourire, chose peu commune. La foule parut interloquée. Cela ne dura que quelques secondes avant que certains ne s'exclament "Ca c'est bien notre Raikage sama" "Vive Raikage sama". Dante attendis juste une réponse du gamin. Il espérait au fond de lui qu'il prendrait une part de pizza.

- Dante : Ton sort m'importe. Tu es ninja de ce village après tout.

Il leva sa tête en direction du Kage. Le Chef tendit de la nourriture chaude et alléchante et affichait un sourire radieux. Attendant que Dante lui demande de piocher, des villageois crièrent " Vive Raikage- Sama". A ce moment là, Kôjiro, malgré son jeune âge comprit deux choses. La première était que les villageois étaient vraiment des imbéciles, tandis que la seconde c'est que le Raikage n'était, finalement, pas comme eux. Alors il prit l'initiative de prendre une part de cette galette appétissante qu'on lui tendait généreusement qu'il tenta d'avaler lentement, pour déguster. Il se tint droit, sans efforts, et s'avança vers le Raikage. Sur le visage de l'enfant était maintenant dessiné un sourire quelque peu douteux. Il s'exclafa pourtant calmement.

- Vous l'acclamez parce qu'il a fait quelque chose que vous n'auriez jamais fait, encore moins à mon égar. Si cela avait été l'intention de quelqu'un d'autre, je suis sûr que vous l'auriez empêché. Mais entre nous, nous savons très bien que le geste de notre Chef en choque plus d'un.
Et je ne sais pas quoi dire... quant à votre geste si... généreu-

Soudain, quelque chose vint l'interrompre, son regard changea, comme pétrifié par la peur.
En effet, les bêtes présentes dans ses bras se manifestèrent, sifflotèrent comme des serpent à sonnette et sortirent de leur "antre" montra leur corps et leur visage gluant et collant. Des gens se mirent à crier et à fuir face à cette répugnance.

- Non... Non... Pas maintenant ...

La foule continuait d'acclamer le Raikage. Tous scandaient son nom à répétitions, fiers de l'avoir à leurs côtés et à la tête du village. Mais cela déplaisait. À Dante comme au gamin. Dante pour la simple et bonne raison qu'il avait foi en son village et qu'il était déçu de les voir traiter un orphelin de la sorte. Déçu de les voir l'acclamer pour avoir agit, comme si personne n'était au courant de la situation. Le gamin hurla, pointa du doigt la mentalité des gens. Dans sa colère, quelque chose d'étrange se produisit. Des serpents...étranges se manifestaient depuis le corps du gamin. Ils avaient une apparence et une consistance visqueuse, malléable...La foule qui s'était rassemblée pour voir le spectacle se volatilisa dans un mélange de cri, de bousculade. Le tohu bohu généré était fort, et alerta de nombreux ninja qui restaient à l'écart, voyant que le Raikage avait la situation en main.

Dante savait très bien quel mal c'était d'abriter quelque chose en soi. Parfois on est acclamé comme un héros, d'autres fois on est laid et repoussant aux yeux des autres, de ses proches...C'est quelque chose qui nous pourri la vie, il est vrai. Mais Dante savait aussi ce qu'il fallait faire lorsque quelque chose de la sorte se manifestait. Il chargea du chakra, le sien et à lui seul, dans ses mains, et saisit les serpents qui jaillissaient du bras du gamin. Il conserva un large sourire...

-On va aller ailleurs...On pourra un peu parler de toi comme ça

Les personnes présentes à cette scène plus ou moins répugnante vinrent s'écarter violemment, mais voyant que le Raikage lui ne bougeait pas, ils s'arrêtèrent contemplant l'enfant qui les dégoûtait tant.
Malgré les plaintes de l'enfant, les villageois admiraient cette scène qui aurait pu être abominable.
En effet, dans cette état d'impuissance, une force extérieur pénètre son corps pour peu à peu en prendre le contrôle. C'est notamment l'une des causes du décès de ses parents. Kôjiro, lui, ne comprend qu'à moitié ce qu'il se passe lors de la possession, car il sait seulement, que quelqu'un sempare de son corps, quelqu'un qui n'est pas forcément vivant. Les hydres, toujours reliés au corps du Genin, sortir toujours plus loin, ce qui d'ailleurs paraissaient interminable. Ça confirmait le rejet de villageois, cet enfant à priori normal, contenait en lui deux affreuses bêtes d'une longueur inestimée. Les reptiles s'enroulèrent chacun autour d'une des jambes, défendant quiconque de s'approcher de l'enfant. Les larmes de l'enfant séchèrent, comprenant cette fois ce qu'il était en train de vivre, l'homme imaginaire s'était adressé à lui.

- Ne t'en fais pas, je te protégerai.

Il esquissa alors un sourire, joyeux sur les bords, et se mit à rire comme un enfant qui joue au jeu auquel il rêve. C'est alors qu'il questionna.

- Mais..de qui ?

Personne ne comprenait vraiment ce qui se passait, ni même le Raikage qui avait du mal à suivre les changements de comportement de cet enfant. D'ailleurs, bon nombre de villageois présents se questionnèrent mutuellement donnant des réponses sans interêt, dénonçant toujours une folie
ou une mise en scène de l'enfant pour attirer l'attention. Soudain, dans un murmure glacé il crut entendre.

- Mais.. d'eux.

Alors, pour stopper momentanément cette scène, le Raikage s'avança vers le garçon, et toujours d'un sourire parfait, il brandit les serpents gluants et glissant et demanda au jeune garçon de se retirer avec lui pour discuter, sympathiser. Il sourit acceptant avec joie l'invitation de ce "grand monsieur".
Mais il semblerait que tous ne soit pas de cet avis car une femme, aussi choquée soit elle se fit entendre. Pour elle, Kôjiro n'étant qu'un enfant voulant s'attirer les bonnes sympathies du Kage et ainsi profiter de lui pour pouvoir le tuer tout comme il avait tué sa famille. Et par haine, elle lança un fruit, un ananas qu'il se reçut violemment sur le visage et dont les épines vinrent égratiner cette peau douce. Remettant en cause les décisions du Kage, elle ajouta qu'un ninja était supposé esquiver ce genre de projectiles. Les serpents s'agitèrent crachant vers cette femme qui n'avait pas froid aux yeux. Et cette fois-ci dans un murmure démoniaque il entendit.

- Tue la.

Sans réellement agir, les serpents se dirigeèrent vers cette femme qui cette fois-ci se défila en courant à l'opposé. Faute de rapidité elle s'enfuit. Cet état de transe retomba, laissant tout le monde dans une stupéfaction absolue. Alors il sourit au Chef du village et lui déclara.

- J'en serais..Ravi !

Tout le monde le regardait d'une manière intimidante, sauf peux-être l'homme à qui il répondit amicalement qu'il acceptait l'offre. Alors Kôjiro se mit à partir en direction du bâtiment, plutôt imposant, du Kage puis s'arrêta lorsqu'il vit que personne ne le suivait. Il se retourna et vit toujours cette épaisse foule qui flattait encore Dante de ses exploits à l'égar de l'enfant. Il s'assit alors sur l'une des marches de bâtisses environantes attendant qu'il se résigne enfin à venir.

Cela va faire 200 ans que la paix dure. Il est donc normal que personne ne connaisse réellement la souffrance. Personne d'autres que Dante ne peut prétendre connaître la peine de cet enfants. La solitude, l'auto-dégoût...Mais le fait d'être haït de tous était encore inconnu du Raikage. Il n'a jamais été haït de qui que ce soit. Bien au contraire. Il a toujours été adoré. Peu importe sa façon de se comporter. Arrogant et froid, mais il ne pouvait s'empêcher de jouer les grands gosses. Selon lui, il n'y a rien de plus amusant. Avec le jeu, mais c'est une autre histoire.
La foule s'était dispatchée à la vision d'horreur des serpents qui sortaient du corps du gamin. Dante les retenait, mais ces saloperies s'allongeaient. Lorsqu'une femme indignée et récidiviste quand à la décision du Raikage jeta un ananas à la tête de ce pauvre gosse, un froid murmure siffla l'ordre de la tuer. Les serpents s'allongèrent jusqu'à ce que la femme s'enfuie en hurlant. L'enfant retrouva son état normal quand les serpents comprirent qu'ils n'auraient pas satisfaction. Le gosse afficha un radieux sourire et avoua au Raikage qu'il serait ravi de discuter avec lui. Il s'empressa d'aller s'asseoir sur le péron de l'immense tour dans laquelle Dante demeurait.

Dante repris la pizza qui avait tiédit depuis, et lança un regard noir aux villageois restants.

-Vous êtes décevants...Humains jusqu'au bout. La prochaine fois que je vois quelqu'un persécuté de la sorte, sans raison valable à mes yeux...Je m'occuperai de son cas.

Son regard était effrayant tant il était glacé et plein d'amertume. On ne le vois que très rarement dans cet état, et cela finit souvent très mal. Il alla à la rencontre de son nouveau protégé, et lui indiqua de le suivre dans la tour.

[Les évènements qui vont suivre seront également postés dans la suite, au bureau de Dante =D]

La réception de la tour était très accueillante. Des lustres dorés, et parfois avec du cristal illuminaient le hall recouvert de moquette bordeaux. Les murs étaient tapissés de cadres représentants les précédents Raikage et des ninja de légende au village de la foudre. Quelques plantes en pots ca et là. Dès que le réceptionniste vit Dante, il le salua d'un geste de la main, accompagné d'une salutation verbale très familière. Dante ne répondit pas, bien trop énervé par le comportement de ses villageois. Il s'empressa d'aller au fond du hall, suivit par le gamin aux serpents. Il pressa un bouton à la droite d'une porte, et celle ci coulissa, laissant apparaître une cage plutôt luxueuse, avec un miroir dans le fond. Les ascenseurs sont un luxe, dans certaines régions, mais dans un village ninja, il est assez commun d'en voir dans les hôtels, et les bâtiments important. Une fois à l'intérieur, Dante pressa à nouveau un bouton. La porte se ferma dans le même mouvement coulissant. Le caisson s'ébranla légèrement, et entama son ascension. Le voyage ne fut pas long, et il n'y avait pas cette idiote petite musique douce qui accompagnait le trajet. Les portes s'ouvrirent de nouveau, et un petit couloir circulaire apparût. Dante ouvrit la première porte. Un grand bureau à la tapisserie verte pâle - qui d'ailleurs était d'un profond ennui et morne aux yeux du Raikage - et meublés de plusieurs étagères et bibliothèque. Voilà dans quoi Dante passait ses misérables journées inactives et fastidieuses. Il jeta son manteau rouge sur le porte manteau dans le coin, sans y prêter un coup d'oeil. Il déposa la boite de pizza sur le bureau, contourna ce dernier, et s'affala dans son grand et grinçant fauteuil en cuir rouge sang. Il ouvrit une petite porte sur la droite de son bureau, et y saisit deux boissons. Un soda pour le gamin, et une bière Asahi pour lui. Il posa les canettes sur le bureau ouvragé et présenta d'un geste de la main un siège pour le "kid".

-Mange à ta faim.......C'est quoi ton nom au fait?

» Clan Maboroshi: l'illusion d'un destin...[Kinton]
» La mort viendra un jour c'est le destin [entrainement jutsu Cero]