Je serais absente à compter de demain, merci de ne pas me supprimer =) bonne lecture !
Cette présentation est, bien entendu, pour la V2.
Nom: Uchiha (Eventail)
Prénom: Masuyo ("Augmenter le monde")
Âge: 12 ans.
Sexe: Masculin.
Grade demandé: Genin.
Village demandé: Konoha.
Mot de passe : Il y a un méchant dans l'histoire ... ou pas.
Description physique: Le jeune garçon possède la quasi totalité, physiquement parlant, des caractéristiques propres aux membres de son clan. A une silhouette fine et élancée vient s'ajouter une peau encore imberbe, signe des derniers émois de l'enfance, ainsi qu'un faciès fin, semblant sculpté par les mains rugueuses et non pour le moins expertes d'un artiste méconnu. Sa coupe de cheveux, simple et courte car non contraignante lors de l'entraînement, se dresse en épis fourchus à maints endroits de son crâne, lui donnant un aspect volumineux légèrement ridicule, et nul peigne de s'y risque sous peine de s'y casser les dents. Ondulant jusqu'au devant de son front, ils recouvrent à moitié un sombre regard en parfait accord avec la couleur de sa chevelure. Ses sourcils fins, ses lèvres rosées offrant un étonnant contraste avec sa peau pâle Un regard qui en dit long sur ces sentiments de mélancolie et de solitude qui afflubent le shinobi dès sa plus tendre enfance. Passant bien souvent inaperçu, il se plaît à se fondre dans la masse, d'où la discrétion de ses vêtements, jugés par certains comme dépassés. Il est en effet attifé d'un simple pull marron défraîchi à col roulé fait de tissu et légèrement trop grand pour lui. Son bas se résume à un pantalon noir fait de ce même matériau, troué par endroits, et ses sandales tout aussi sombres semblent usées jusqu'à l'os tant elles ont servi par le passé, tout comme la quasi totalité de ses habits.
Profil psychologique: D'un naturel timide et réservé, beaucoup d'enfants ignorent tout de lui. Solitaire, il n'est qu'une ombre de son passé décomposé qu'il cherche vainement à reconstruire. c'est un grand travailleur, assez doué dans tout ce qu'il entreprend et qu'il souhaite mener à terme. Sa volonté flanche néanmoins, car il ne respire pas la confiance en lui. Attentionné auprès des gens qui lui sont chers, en particulier son grand-père, Masuyo est assez calme et posé, et sa curiosité naturelle se porte vers son centre d'intérêt majeur : l'art du Ninja. Traumatisé par la perte e son identité, il ne se passe pas un jour sans qu'il ne songe à ses défunts parents, ainsi qu'à cette fatidique question : Qui suis-je réellement ? En d'autres termes, son caractère, assez inhabituel pour un jeune Uchiha, en font quelqu'un d'original et de fascinant. Lui-même ne se connaît pas énormément, et il souhaite vivement au fur et à mesure de ses péripéties, en apprendre davantage sur ses racines, sur son "ancien moi" et sur ses véritables donc dont il ignore encore à présent la véritable identité. N'étant pas du genre à rechercher la gloire, la puissance ou le succès, il se terre dans l'anonymat et vis chaque jour des séances éprouvantes d'entraînement afin d'affiner sa silhouette ainsi que sa courte liste de jutsus déjà maîtrisés.
Histoire
Du clan Uchiha, plus grand chose, hormis de vieilles légendes contées par les plus anciens du pays du feu, leur ayant été elle-même contées il y a bien longtemps. L'illustre famille à la pupille vive semble avoir disparu de la surface de la planète, en tort pour certains, en bien pour d'autres. Toutefois, un espoir subsiste, dans les yeux d'un jeune enfant ignorant qui il est réellement.
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Le petit village paisible de la Cascade était connu des grandes nations comme étant l'un des principaux fournisseurs de riz et autres vivres lors de guerres ou pénuries. La nourriture, abondante mais excessivement précieuse, constituait le principal rendement de ce petit pays dépourvu de toute puissance militaire. Des siècles durant, le vaillant village avait enduré les guerres entre les grandes nations, à l'époque quasi perpétuelles, sans ne jamais prendre parti. Et voilà qu'à présent, tout se modernisait pour le plus grand bien des dos des agriculteurs modernes ... et de leurs portefeuilles.
C'est dans cette ambiance que le jeune Masuyo vit le jour, au sein d'une famille quelque peu particulière. Si sa mère, Ayae, respectait les critères de normalité, on ne pouvait pas en dire autant de son père, Ryûichi. Il descendait en effet de l'illustre clan Uchiha, dont on ne savait que quelques survivants au fil des siècles. Mais exhiber fièrement ses talents ne faisait nullement partie de ses projets. Au cours d'une mission dans ce même pays, le shinobi, à l'époque ninja inconnu de Konoha, rencontra une charmante créature, sa future femme. Son choix se porta alors davantage sur la vie de famille que sur le combat, ce qui, à l'époque de ses grands ancêtres, en aurait offusqué plus d'un. Bien entendu, sa femme connaissait son secret, mais hormis cette exception, personne d'autre n'avait eu se privilège auparavant. Pour vaincre ses ennemis, l'homme n'avait jamais eu recours au sharingan, qu'il avait toutefois développé jusqu'au troisième stade. Installés à Taki avec son épouse, nom d'emprunt à la clé car il était désormais un déserteur parmi tant d'autres, le couple fonda une famille lors de la naissance de leur seul et unique fils. Ainsi, Masuyo grandit en ignorant ses origines, tout comme la quasi totalité des rares qui avaient jadis côtoyé ses parents. En somme, la famille était porteuse d'un secret bien lourd qu'elle se devait de sceller à jamais, non seulement pour le bien du couple mais également pour celui de leur enfant. Reclus dans un travail quotidien se limitant exclusivement à la collecte du riz dans d'immenses champs, l'enfant était travailleur, bon et heureux avec tous. Vers ses six ans, Il se lia d'amitié avec une jeune fille de la région, Akko, de quelques années son aîné. La jeune adolescente d'à peine douze ans lui tenait souvent compagnie, allant jusqu'à faire office de grande soeur. Mais un soir, tout bascula.
C'était une chaude et lourde nuit d'été. L'air frais circulait dans toute la maison par les fenêtres entrouvertes, et le jeune Uchiha dormait paisiblement au fond de son lit. Demain allait être une journée très chargée. Son père et lui allaient venir en aide à un ami possédant un immense champ de riz. Les sacs seraient pleins à craquer et, en contrepartie, Ryûichi toucherait une part sur les bénéfices. En somme, un commerce rentable animait le village entier, et les entraides se faisaient nombreuses. Une fois de plus, Masuyo serait de la partie. Toute la journée, sous un soleil de plomb, pieds dans l'eau, il travaillerait d'arrache-pied. Le fait de ne pas vouloir décevoir son père l'obligeait à se montrer travailleur et infatigable. Plus tard, se disait-il en se retournant dans ses draps, je voudrais être aussi fort que lui.
Le village entier dormait. Quoi de plus normal, à une heure aussi avancée de la nuit. Mais à mesure que les secondes passaient, un remous d'agitation provenant de la rue le fit ouvrir les yeux. S'asseyant au bord de son lit, Masu' se pencha par sa fenêtre et tendit le cou. Un attroupement s'était formé autour de la maison d'Akko, composé pour la plupart d'hommes inconnus aux visages dissimulés, car de dos. Certains brandissaient des toches enflammées, et leurs ombres s'étiraient pour former des masses monstrueuses s'étendant sur tout la longueur de la ruelle au sol terreux. Tendant l'oreille, le garçon d'humeur curieuse s'appropria quelques mots de la conversation plutôt animée qu'avait un des hommes et le père de son amie.
" D'ici demain, l'affaire sera réglée, je vous le garantit ... "
" Il n'y a pas de demain qui tienne. Nous avions convenu ce soir, et vous n'êtes toujours pas disposé à nous payer. Ce n'est pas ce que j'appelle un accord, Hugure-san. "
" D'ici demain je vous rendrai tout, je vous le promet ... "
" J'ai suffisamment attendu. Vous ne cessez de repousser vos dettes pharamineuses, et pourtant vous souhaitez à nouveau un délai ?! "
La voix de l'homme était grave, et à mesure que la conversation s'envenimait, Masuyo sentit un frisson d'angoisse lui parcourir tout le bas du dos, semi- meurtri par le travail. Silencieux, il poursuivit sa phase d'espionnage.
" Je vous en supplie, j'ai une famille ... "
Sur ces mots, Hugure-san se mit à genoux face contre sol, un geste montrant son extrême détresse. Masuyo ne savait pas que la famille d'Akko avait d'aussi graves problèmes, son amie ne lui en yayant jamais touché mot. Elle devait certainement l'ignorer.
" Très bien. Si vous ne pouvez rendre votre dû, nous prendrons ce qui vous est le plus cher. Essartez-vous ! "
Mais alors que l'homme massif empoignait le pauvre bougre, une voix familière lui ordonna de s'arrêter. Le cœur noué au plus profond de ses entrailles, Masuyo vit la silhouette de son père se détacher de l'obscurité et s'avancer vers la troupe. Son torse nu brillait à la lueur des flammes, faisant ressortir ses muscles, et, sous son pantalon noir, ses pieds étaient également à découvert. Sur de multiples endroits, son fils aperçut de profondes entailles, semblables à des coups de couteaux. A en juger par leur apparence, ces cicatrices ne dataient pas d'hier, et n'avaient aucunement été provoquées par des grains de riz.
" Messieurs, je vous demanderai de quitter le village sans plus tarder. Nous ne cherchons aucune effusion de sang depuis la dernière grande guerre. "
" Kyo-san, prenez garde ! ( Kyo étant le nom d'emprunt de la famille de Masuyo) " gémit Hugure-san qui s'était relevé.
L'individu d'avant, vraisemblablement le chef de la bande, s'avança à pas feutrés vers son père. Sa taille massive se détacha du groupe. Toisant de haut Ryûichi, il eut un rire gras et poursuivit dans un flot de paroles.
" Vous pensez vraiment être de taille face à nous ? Regardez-vous, en dépit de votre carrure d'athlète vous n'avez décidément pas l'allure d'un preux combattant ! "
L'inconnu n'avait pas tort. Le Uchiha était grand et élancé. Son visage aux traits délicats, possédant très peu de rides,son nez fin et ses yeux sombres en amande étaient encadrés de cheveux tout aussi noirs lui arrivant jusqu'au milieu du dos.
" Détrompez-vous, Monsieur, les plus vaillants guerriers sont ceux qui en disent le moins sur leur condition. "
" Dans ce cas, souhaitez-vous engager le combat ? " suggéra ironiquement l'homme d'un air narquois.
" Je m'y suis préparé dès l'instant où je vous ai vu maltraiter mon ami. "
La mère de Masuyo entra soudainement dans sa chambre, le faisant sursauter d'effroi. En proie à une véritable panique, son fils tenta de la calmer. Elle réussit finalement à s'asseoir, tremblante de la tête aux pieds.
" N'aie crainte, Papa m'a dit qu'il avait déjà combattu il y a bien longtemps. Il va s'en débarrasser, j'en suis sûr ! "
Le visage blanc de sa mère ne reprit pas pour autant des couleurs, et ce fut avec appréhension que les quatre paires d'yeux se braquèrent sur le Uchiha. Le combat n'allait plus tarder. Vingt hommes se ruèrent sur Ryûichi à une vitesse folle, fondant sur lui comme des oiseaux de proie sur une pauvre bête. Masuyo découvrit alors une nouvelle facette de son père, celle du combattant. Rapide, il administra des volées de coups secs à des endroits bien définis, nues et ventre la plupart du temps. Les cris retentissant se répercutaient sur les murs et les silhouettes des hommes, semblables à des félins, brandissaient des armes blanches : kunaïs, katanas, la grande artillerie. Mais son père les dominait tous. Il ne semblait éprouver aucun mal à combattre, et le nombre d'ennemis commençait à s'estomper à une vitesse vertigineuse. Toutefois, ces longues années sans entraînement coûtaient cher au Uchiha, qui commençait à faiblir. Alors,il leva la tête, plus précisément à l'endroit où se tenait sa famille. Il saignait abondamment au niveau du ventre et son visage si précieux avait été abîmé par une série de coups imparables. Son regard sombre se mêlant à la noirceur des ténèbres fixait intensément Masuyo, qui comprit bien vite que à quoi pensait Ryûichi.
" Il faut partir, Maman. " déclara-t-il d'une voix tremblante.
Une lueur rougeâtre éclaira soudainement le visage de son père, lui donnant un aspect inquiétant, quasi meurtrier. Jamais Masuyo n'avait vu une telle lueur destructrice émaner de ce visage si doux, tant et si bien qu'il crut à une hallucination. Le groupe ne réagit pas face à l'activation du Sharingan à trois virgules. Sans doute ignoraient-ils la puissance phénoménale de ce Dojutsu. et le combat se poursuivit. Ce fut avec plus d'aisance que son père corrigeait les malfaiteurs. On aurait dit qu'il parvenait à déceler leurs moindres mouvements, à lire dans leurs pensées les plus profondes et à contrer les coups. Tout ça simultanément. Il est vraiment incroyable, pensait son fils, fier de son prodige de père. Mais l'impensable survint. Un vent violent jaillit de la gorge du chef, faisant s'envoler des pans d'habitations dans une sorte de mini tornade, déclenchant la panique et entaillant mortellement son père qui ne pouvait rien contre un élément invisible.
" Il faut fuir ! "