Nom & Prénom: Yoshimi, nom inconnu
Age: 32 ans
Village: Aucun
Descriptions Physiques :
Plutôt grand et bien bâtit, Yoshimi n'est pas vraiment un poid lourd de sa carrure. Et pourtant ... Sa force physique et bien la. les cheveux d'un rouge pétant, le visage plutôt fin, des cicatrices courant le long de son corps. Il est un homme qui aime se battre à la force des poings. A force de fréquenter les bars, il avait fini par se donner un nom, bien que petit et insignifiants, sauf pour les habitués des lieux et les tenanciers, qui en savaient long sur ses histoires de bagarres en tout genre, pour absolument tout en n'importe quoi.
Descriptions Mentales :
A tendances légèrement schizophrène, complètement bipolaire, il jongle sur plusieurs personnalités. Devenu complètement paranoïaque, il préférera la solitude aux endroits surpeuplés. Il laisse sa deuxième personnalité, son "démon" s'exprimer à sa place, et n'hésite pas à le laisser se battre à sa place lorsqu'il lui en prend la folie. Il a une certaine attirance pour le sang depuis quelques temps, et se demande parfois si sa deuxième conscience ne viendrais pas du katana qu'il porte ... Il aime se battre à mort, et blesser pour un rien.
Histoire ou Test RP:
L'un des sept plus grands épéistes jamais connus à ce jour que j'étais devenu. Moi et mon fidel compagnon Murasama. L'un des plus beaux katanas jamais fabriqués sur cette misérable terre. Il fût, d'après sa légende, forgé dans les flammes des enfers, par l'un des plus puissants et des plus corrompus seigneurs féodaux. Il avait passé un pacte avec le diable en personne pour pouvoir forger cette arme, et la noirceur de son âme vendue au diable avait été intégrée à la lame, la teintant d'un noir absolu. Le manche d'au moins vingts centimètres permettait aisément son maniement à deux mains, et sa garde quasi inexistante en faisait une arme d'attaque. De toute façon, il n'était pas prévu de se défendre avec. Son poids était tout aussi remarquable, pas plus d'un kilogramme, ce qui favorisait la rapidité. Le forgeron, la coula plus de sept-cents fois, la lavant de toute impureté à jamais. Le seigneur, une fois son oeuvre achevée, était parti des enfers, conquérir la terre. Mais jamais on en entendis parler plus loin que Kiri. Le katana était devenu l'un des trésors de la ville, on ne sais toujours pas trop pourquoi. Quatre génération de ninja ont essayé de le manier, avec plus ou moins de difficultés. Et, un jour, il finit entre mes mains.
Ce jour la, quelle ne fut le régal, le plaisir de toucher cette arme. Je pouvais ressentir le dernier cri de douleur de chaque victime, de chaque personne dont elle avait abrégée ou prolongée les souffrances. Oui, le véritable plaisir que cela avait été de toucher pour la première fois cette épée ... Je me souviens encore de chaque détail. C'était la belle époque ou Kiri recherchait des épéistes différents, ceux capables de manier vraiment à fond ces lames qui luisaient dans la nuit. J'avais été choisit par cette lame, plutôt que je ne l'avais choisie. Elle m'avait appelée, murmurait doucement mon prénom, je n'avais pas été sourd à son appel, comme surement d'autres avant moi. Et, avec l'épée, venait le premier contrat. Les "massacres" entre jeunes kiri-jins avaient arrêtés, de par la paix qui prospérait, mais les vrais massacres continuaient sur des champs de batailles. Pas entre ninjas non, mais entre hommes armés de fusils.
J'avais été dépêché pour mettre un terme à une bataille. Engagé par un chef de guerre en tant que mercenaire. Le colonel Leonheart m'avais on dis. Imposant de par sa stature, il n'en demeurait pas moins un excellent tacticien. Mais l'ennemi était trop nombreux pour lui cette fois ci. Je devais annihiler le nombre maximum d'ennemi en une seule nuit. Je m'inclinais respectueusement devant l'homme avant de m'exécuter. Partant seul en direction du camps ennemi au sien. Je n'avais absolument rien contre ces hommes, ni contre ceux qui m'avaient engagés d'ailleurs. Mais bon, un contrat était un contrat, et il m'engageait à faire ce que l'on m'ordonnait, que j'en ressorte vivant ou mort.
J'arrivais à la tombée de la nuit dans le QG de l'ennemi de mon commanditaire. C'était plutôt calme ... Peut être un peu trop à mon goût. La lune était blanche ... Au petit matin, elle serait rouge ... Révélant à qui savait interpréter le signe toute les horreurs qui se dérouleraient cette nuit. Entrer dans l'enceinte du camps fut un jeu d'enfant. Silencieusement, j'avais tué les quatre sentinelles, chacune d'un kunai au milieu de la gorge, histoire d'étouffer leurs derniers cris. Il ne fallait laisser échapper aucun son, et opérer dans le plus grand silence, sinon, je courrais le risque de réveiller tout le monde, et d'entrer dans un véritable enfer. Je franchissait d'un bond la porte qui me séparait de l'intérieur. Pas un chat ... Ils devaient penser que leurs sentinelles auraient suffit à prévenir une attaque ennemie. Grave erreur.
Je sortait de son fourreau la lame noire qui m'avait accompagnée. Elle rayonnait de milles feux, comme en transe devant l'idée du massacre qu'elle allait accomplir. Même la lune faisait grise mine devant son éclat insensé. Lentement, elle me transmettait sa transe, son envie de sang frais, sa façon de voir la chose, sa folie ... C'est à ce moment que je pris conscience du pouvoir de cette arme. Elle était toujours habitée par la folie de son créateur premier, de tout son génie, comme de sa folie. Oui, si elle avait pu parler elle l'aurait fait. Je secouais la tête pour essayer de garder les idées claires. Il me restait encore beaucoup de travail avant le lever du jour. Peut être dix milles soldats dormaient dans les baraquements ... Une très longue, et très sale nuit.
Je m'approchais de l'un des baraquements ... Absolument aucun bruit à cette distance. Soulevant le premier drap de la tenture, je percevais quelques sons. Tout le monde ne dormait pas forcément ... Un groupe de retardataire jouait aux cartes, pariant une partie plus ou moins grosse de leurs salaires sur des coups de chances ... Le croupier d'occasion était plutôt doué, et bon tricheur ... Il savait ce qu'il donnait, et les cris des perdants se faisaient entendre. Par chance, aucun de leurs cri ne semblait réveiller les autres qui dormaient à poings fermés pour la plupart. Je laissait le draps retomber, j''y reviendrais plus tard, dessinant une croix sur le sol à l'entrée, et me dirigeais vers un second baraquement, ou cette fois ci tous dormaient. Je comptais rapidement le nombre de soldats, au moins deux cents. Si je n'avais pas eu à faire dans la discrétion, cela aurait été beaucoup plus simple ... La, sa allait prendre beaucoup de temps ... Je m'approchais d'un premier lit de camps, et détaillait la première victime. Un homme assez petit, plutôt grassouillet. Son visage paraissait paisible, sans doute faisait il de beaux rêves. Bah, peu importe, de toute façon, il allait bientôt mourir.
Je brandissais la lame au dessus de sa gorge, elle vibrait d'impatience de trancher. Je la plantais droit dans sa gorge, et descendais rapidement vers le bas, sans un bruit. avant de retourner la lame et de planter l'homme au dessus. Ces lits superposés était une bonne chose, j'avais moins à me déplacer. Je ne savais exactement combien de fois j'avais répété les mêmes gestes, et combien de pères j'avais déjà enlevés à leurs familles. Le sang coulait à flot et mes mains s'en imprégnaient, l'odeur me montait aux narines. Il fallait avoir les nerfs solides, tenir bon, ne pas flancher, ne pas céder à la folie, ni céder aux délicieuses avances de cette lame maudite. L'esprit devait être dur pour certaines choses ... La vie en tant que shinobi incombait qu'il soit encore plus fort que cela. Après peut être une heure de temps, je ressortait du baraquement par derrière, et me dirigeais vers le second, continuant ma macabre mission. A force, je fermais les yeux, et agissait beaucoup moins proprement. Trop, trop de gens à tuer ... Plus les heures passaient, et plus les cadavres s'empilaient. Ce n'est que lorsque qu'une alarme se mit à retentir que j'envisageais une échappée. Ils me tiraient de ma torpeur, et je ne me fis pas prier plus que ça pour m'en aller. L'alarme avait été déclenché par l'un des quatre soldats que j'avais laissé jouer au poker plus tôt dans la soirée ... S'il ne dormaient pas, c'était parce qu'ils devaient relever les sentinelles plus tard ... Grossière erreur que de les avoir tuées finalement. Baah, j'étais déjà à plus de six cents victimes de toute façon ... Il ne resterais plus grand monde pour batailler au petit matin. C'était mieux dans un sens, peut être envisageraient ils une retraite ou une sédition ? Bref, cela n'était plus de mon ressort de toute façon.
Je sortais rapidement du camps, jonglant entre les balles qui sifflaient à mes oreilles, rejoignant en vitesse la forêt la plus proche. Je me posait contre le premier arbre qui passait, à l'abri des balles, et loin du camps, soufflant ... Je posais ma main contre le tronc, et me tenait debout avec difficulté. Titubant, je me retrouvais presque aussitôt à genoux. Je me voyais déjà dévoré par les flammes de l'enfer. Ainsi, tout ceux qui portaient ce katana vendaient donc leur âme au diable par la même occasion ? Et bien ainsi soit il ... J'allais travailler pour le diable alors.
Je retournais au pays sans même avoir pris le temps d'aller chercher l'argent pour le contrat. Je ne voulais plus entendre parler de cette guerre. Mais malheureusement, des échos de mes performances m'avaient rattrapés. Les bruits et les faits circulent beaucoup plus vite que l'ont ne pourrais vraiment se l'imaginer. Ainsi, a peine arrivé, je fus convoqué au bureau du Mizukage, et plutôt bien accompagné ... Avais on peur en haut lieu qu'une telle escorte était venue me cueillir à l'entrée ? De toute façon ... Il n'allait rien m'arriver de fâcheux, ma décision était déjà prise.Je poussais la porte du bureau, et on m'annonçait :
Monsieur, voici Yoshimi ...
Le Mizukage me regardais, assis dans son fauteuil, puis, il hocha la tête en leur disant de sortir d'un mouvement de bras.
Ainsi donc ... Te voila ... Dis t-il sur un ton plutôt calme
On dirait bien ... Répondais je du tac au tac
Tu peux m'expliquer ?
Il n'y a rien a dire ...
Son regard d'un bleu profond se posa sur moi.
Rien a dire ? Vraiment ?
Je n'ai fais que suivre les ordres ...
Ces ordres ... Comme tu dis ... Ne venaient pas de moi ... Serait tu devenu fou ?
Peut être bien ...
PEUT ETRE BIEN ? MAIS TU AS COMPLETEMENT PERDU LES PEDALES OUAIS !
... Ma main se posait lentement sur le manche de mon katana
N'y penses même pas ...
Alors laissez moi partir ...
Non ...
Alors je partirais dans la violence et le sang ...
Tu n'as aucune chance ...
Nous verrons bien ...
Et pour aller ou ?
Je ne sais pas ...
Une trahison ?
Nan, une désertion ...
Tu le regretteras ...
Seul l'avenir saura le dire ...
... Cette décision n'est pas contestable je suppose ...
Je suis prêt à en venir aux armes ...
Tu ne pourras jamais revenir à Kiri ... Et tu seras pourchassé dans un premier temps ... Puis ta tête sera mise à prix ... Ensuite ... Comme tu le dis si bien ... L'avenir en décidera ...
Parfait ... Dans ce cas ... Nous n'avons plus rien à nous dire ...
Je ne te souhaite pas bonne chance ... Je sais que c'est peine perdue ...
Je le laissais terminer sa phrase avant de m'en aller ... Par pure politesse ... Allant faire un tour à la banque, vider mon compte, puis passer par le marché. J'avais besoin de vivres et d'armes, ainsi que de quelque chose pour les entretenir. Deux katanas un peu plus longs que celui que j'avais, ils étaient magnifiques. Je les accrochais en croix dans mon dos, puis, prenais la route pour la sortie du village. Je savais que deux yeux bleus étaient posés sur moi, mais je m'en foutais. Je lui adressais un dernier salut de la main, avant de quitter définitivement le village qui m'avait vu naître.